Comment peut-on écrire une œuvre comme la Fantaisie op. 28 à l’âge de vint sept ans, et, huit ans plus tard, livrer le révolutionnaire Prométhée qui a tant contribué à sa gloire? En abordant l’œuvre pianistique de Scriabine, Alexander Melnikov s’interroge sur un compositeur disparu prématurément, situé à l’écart de tout courant musical et dont tant d’autres musiciens se sont réclamés. Pas plus que les questions de style, les difficultés d’interprétation imposées par sa musique ne parviennent à lever le “mystère Scriabine”. Bien au contraire, cent ans plus tard, elles font sa force! Né à Moscou en 1973, le pianiste, qui jouait à l’âge de douze ans le Premier Concerto de Rachmaninov et dont les rencontres avec Sviatoslav Richter ont fortement influencé l’évolution musicale, nous invite à un voyage dans l’univers de Scriabine dont il réinvente chaque oeuvre. Interprète romantique par excellence, il revisite aussi les 24 Préludes de Chopin.

Alexander Melnikov, piano

Chopin

24 Préludes op. 28

Scriabine

Fantaisie op. 28

Sonate n°3 op. 23

Sonate n°9 op. 68 « Messe noire »