Agenda
Opera buffa en deux actes (1790)
Musique Wolfgang Amadeus Mozart
Livret Lorenzo Da PonteEn langue italienne
Direction musicale Philippe Jordan
Mise en scène Anne Teresa De Keersmaeker
Chorégraphie Anne Teresa De KeersmaekerFiordiligi Jacquelyn Wagner / Ida Falk-Winland 31 jan., 7 fév.
Dorabella Michèle Losier / Stephanie Lauricella 31 jan., 7 fév.
Ferrando Frédéric Antoun / Cyrille Dubois 31 jan., 7 fév.
Guglielmo Philippe Sly / Edwin Crossley-Mercer 31 jan., 7 fév.
Don Alfonso Paulo Szot / Simone Del Savio 31 jan., 7 fév.
Despina Ginger Costa-Jackson / Maria Celeng 31 jan., 7 fév.Chef des Chœurs Alessandro Di Stefano
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Avec, en alternance, les danseurs de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra national de ParisCoproduction avec La Monnaie/De Munt, Bruxelles
Durée 3h40 avec 1 entracte
Provoqués par Don Alfonso, vieux philosophe cynique, deux jeunes idéalistes décident de mettre à l’épreuve la fidélité de leur amante. L’amour leur infligera une amère leçon : ceux qui se croyaient phénix et déesses se découvriront corps désirants… Nous sommes en 1790, un an après la Révolution française, lorsque, pour ce qui sera leur dernière collaboration, Mozart et Da Ponte choisissent de mener cette expérience amoureuse et scientifique. Étrange musique que celle de ce Così fan tutte, complexe dans sa symétrie, souriante et pourtant d’une mélancolie presque sacrale. Étrange musique dont chacune des notes semble destinée à nous faire accepter la perte – perte du paradis, perte de la jeunesse, perte de l’être aimé – pour dessiner un monde où tout se transforme, tout est mouvement. Ce laboratoire de l’érotisme ne pouvait qu’inspirer Anne Teresa De Keersmaeker, chorégraphe, qui excelle à rendre visible sur scène la géométrie profonde des œuvres. Avec six chanteurs doublés de six danseurs, elle met en scène le désir qui unit et sépare les êtres, pareil aux interactions entre les atomes qui, quand elles se brisent, rendent possibles de nouvelles liaisons.