Agenda
Tragédie lyrique en quatre actes (1779)
Musique Christoph Willibald Gluck
Livret Nicolas-François GuillardD’après Guymond de La Touche
d’après EuripideEn langue française
Direction musicale Bertrand de Billy
Mise en scène Krzysztof Warlikowski
Iphigénie Véronique Gens
Oreste Étienne Dupuis
Pylade Stanislas de Barbeyrac
Thoas Thomas Johannes Mayer
Diane Ruzan Mantashyan
Première prêtresse (acte I) Ruzan Mantashyan
Première prêtresse Adriana Gonzalez
Deuxième prêtresse Emanuela Pascu
Une femme grecque Emanuela Pascu
Un Scythe Tomasz Kumiega
Un ministre Tomasz Kumiega
Iphigénie (rôle muet) Renate JettChef des Chœurs Alessandro Di Stefano
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de ParisSurtitrage en français et en anglais
Durée : 2h20 avec 1 entractePour honorer la prédiction d’un oracle, Iphigénie doit tuer tout étranger s’échouant sur les rivages de Tauride. Las, c’est son frère Oreste qui accoste, assassin de leur mère Clytemnestre, qu’il a tuée pour venger le meurtre de leur père Agamemnon : telle est la lignée maudite des Atrides qui répète la mort de génération en génération… Cette chaîne de crimes héréditaires passera-t-elle par Iphigénie ? En 1779, Gluck composait avec Iphigénie en Tauride une musique qui semblait faire naître une émotion nouvelle – ni tout à fait théâtrale ni tout à fait lyrique – dans laquelle ses contemporains crurent voir la tragédie grecque enfin ressuscitée. Au réformateur de l’art lyrique répond un grand réformateur du théâtre. En 2006, les spectateurs qui poussaient les portes du Palais Garnier étaient accueillis par les silhouettes immobiles des interprètes qui les attendaient sur scène, et semblaient leur tendre une forme de miroir dérangeant. Le Polonais Krzysztof Warlikowski signait sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris avec cette « Iphigénie » bouleversante, où les personnages au crépuscule de leur existence n’en finissent pas d’être hantés par leur passé.