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Karakuri, concert au CRR de Paris

Futurs concerts
Distribution : 
Léo Margue, direction

Shigeko Hata, soprano

Masato Matsuura, acteur de Nô
Jean-Philippe Grometto, flûte
Véronique Fèvre, clarinette
Cédric Bonnet, cor
Laurent Bômont, trompette
Lucas Perruchon, trombone
Maroussia Gentet, piano
Marion Lénart, harpe
Alain Huteau et Artus Chaplot*, percussions
Dorothée Nodé-Langlois, Pacôme Savart-Debergue* et Gabrielle Rapaud*, violons
Louise Cauchemez*, alto
Sarah Givelet, violoncelle
Charlotte Testu et Ambroise Pastier*, contrebasses

*Étudiant.es du CRR de Paris
Programme : 
Sanae Ishida, Hibiku
Pour voix de femme, voix traditionnelle japonaise, flûte, contrebasse et percussion

Ondřej Adámek, Karakuri
Pour soprano et ensemble

Tōru Takemitsu, Rain Spell
Pour flûte, clarinette, harpe, piano et percussion

Tōru Takemitsu, Rocking Mirror Daybreak (extraits)
Duo pour deux violons

Noriko Baba, Sonatine
Pour alto et piano
Infos complémentaires : 
Dans le cadre du partenariat avec le CRR de Paris, l’ensemble 2e2m propose un concert aux inspirations japonaises qui intègre des étudiant.es aux côtés des musicien.nes de l’ensemble. Chaque pièce a un lien différent avec cette culture japonaise, et met à l’honneur deux compositrices japonaises vivant en France : Sanae Ishida et Noriko Baba. À leurs côtés, les figures de Tōru Takemitsu et Ondřej Adámek viennent poser un autre regard sur ce programme qui s’intitule Karakuri.
Ces Karakuri ningyo, poupées mécaniques japonaises typiques de l’ère d’Edo (XVIIe-XIXe siècle) sont la source d’inspiration de la pièce d’Ondřej Adámek par leur aspect naturel, presque humain, et leur mécanisme d’horloge, complexe et détaillé. Rain Spell de Tōru Takemitsu — de même que Garden Rain (1974) pour cuivres, Rain Tree (1981) pour vibraphone et deux marimbas et Rain Coming (1982) pour orchestre de chambre — fait partie d’une suite d’œuvres inspirées par le thème de la pluie et intitulée Waterscape. Une autre pièce de Tōru Takemitsu, le duo pour deux violons Rocking Mirror Daybreak est quant a lui une mise en musique de quatre poèmes issus d’un cycle en comptant vingt, écrits à la manière d’un Renshi (poème lié) par Makoto Ōoka et Thomas Fitzsimmons, deux auteurs alors inconnus.

Dans la sonatine de Noriko Baba, compositrice qui recourt souvent au parfum évocateur de la poétique et de la mélodie enfantine, ce sont trois mouvements contrastés qui se révèlent à travers leurs titres évocateurs : Novellette, scherzino, quasi Requiem.

Enfin, à l’occasion de ce concert sera créée la nouvelle pièce de Sanae Ishida, qui s’intitule Hibiku. Elle relie la philosophie du Sutra du coeur et d’autres mantras boudhistes avec celle de Victor Hugo, à travers la voix et la présence du maitre de kenjyutu Masato Matsuura aux côtés des musicien.nes de 2e2m.

Production 2e2m en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris