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La Traviata - Giuseppe Verdi

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Distribution : 
Direction musicale : Christoph Koncz
Mise en scène : Amélie Niermeyer
Décors : Maria-Alice Bahra
Lumières : Tobias Löffler
Chorégraphie : Dustin Klein
Chef de Chœur de l’Opéra national du Rhin : Hendrik Haas

Violetta Valéry : Martina Russomanno, Julia Muzychenko
Alfredo Germont : Amitai Pati
Giorgio Germont : Vito Priante
Flora Bervoix : Bernadette Johns
Annina : Ana Escudero
Docteur Grenvil : Michał Karski
Gaston de Letorières : Massimo Frigato
Baron Douphol : Pierre Gennaï
Marquis d’Obigny : Carlos Reynoso
Chœur de l’Opéra national du Rhin, Orchestre symphonique de Mulhouse
Programme : 
Opéra en quatre parties.
Livret de Francesco Maria Piave d’après Alexandre Dumas fils.
Créé au Teatro La Fenice à Venise le 6 mars 1853.

Nouvelle production.

Coproduction avec l’Opéra de Dijon.
En partenariat avec le Festival de Pâques de Colmar

Être libre, passer de joie en joie, se noyer dans les tourbillons de l’ivresse et de la volupté… Tel est le credo de la divine Violetta Valéry qui illumine de ses frasques les soirées parisiennes endiablées, où une certaine élite fortunée et branchée aime à se laisser aller. Les hommes la convoitent et sont prêts à dépenser des sommes folles pour parader à son bras et recevoir ses faveurs. Malgré toute cette attention portée sur elle, seul un de ces messieurs semble s’inquiéter de la pâleur qui voile parfois son beau visage. Ses déclarations enflammées font renaître en elle l’espoir d’un bonheur simple qu’elle pensait inaccessible. Mais dans une société d’apparence et de ­faux-semblants, une femme-objet a-t-elle le droit d’aimer et d’être aimée ?

 
Infos complémentaires : 
En italien
Surtitré en français, allemand

Tarifs : 6 - 98 €
Durée : 2h30
À partir de 12 ans

Crédit : Sarah Martinon

Au début des années 1850, Verdi est au cœur d’un scandale en s’affichant avec une ancienne soprano jugée infréquentable en raison de son passé tumultueux. Pour régler ses comptes avec l’hypocrisie morale de la bourgeoisie italienne, il adapte en 1853 une pièce à succès d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, traitant de l’amour impossible d’un jeune homme de bonne famille avec une courtisane, et choisit pour ce nouvel opéra un titre provocateur : La Traviata, littéralement « La Dévoyée ». Malgré les polémiques, celui-ci s’impose rapidement comme un chef-d’œuvre iconique et indémodable, confié ici à la dextérité du chef Christoph Koncz. Amélie Niermeyer le met en scène dans la frénésie d’un monde exubérant et désinhibé, afin d’en souligner l’universalité.