Agenda
Strauss Neujahrkonzert 2025 auf der Donau
Futurs concerts
Distribution :
Alina WUNDERLIN, soprano
Philippe HERREWEGHE, direction
Philippe HERREWEGHE, direction
Programme :
J. BRAHMS Danse hongroise n°1 en sol mineur (orch. J. BRAHMS)
J. BRAHMS Danse hongroise n°3 en fa M (orch. J. BRAHMS)
J. BRAHMS Danse hongroise n°4 en fa mineur (orch. I. FISCHER)
J. BRAHMS Danse hongroise n°5 en sol mineur (orch M. SCHMELING)
J. STRAUSS JR. Valse « Geschichten aus dem Wienerwald » OP. 325
J. STRAUSS JR. Air « Mein Herr Marquis » • « Die Fledermaus »
J. STRAUSS JR. Polka « Eljen a Magyar ! » OP. 332
J. STRAUSS JR. « Pizzicato-Polka »
J. STRAUSS JR. « Frühlingsstimmen Walzer » OP. 410 avec soprano
J. STRAUSS JR. « An der schönen blauen Donau » OP. 314
F. LEHÁR Air « Meine Lippen, sie küssen so heiss » • « Giuditta »
F. LEHÁR Air « Kosende wellen » • « Der Zarewitsch »
J. BRAHMS Danse hongroise n°3 en fa M (orch. J. BRAHMS)
J. BRAHMS Danse hongroise n°4 en fa mineur (orch. I. FISCHER)
J. BRAHMS Danse hongroise n°5 en sol mineur (orch M. SCHMELING)
J. STRAUSS JR. Valse « Geschichten aus dem Wienerwald » OP. 325
J. STRAUSS JR. Air « Mein Herr Marquis » • « Die Fledermaus »
J. STRAUSS JR. Polka « Eljen a Magyar ! » OP. 332
J. STRAUSS JR. « Pizzicato-Polka »
J. STRAUSS JR. « Frühlingsstimmen Walzer » OP. 410 avec soprano
J. STRAUSS JR. « An der schönen blauen Donau » OP. 314
F. LEHÁR Air « Meine Lippen, sie küssen so heiss » • « Giuditta »
F. LEHÁR Air « Kosende wellen » • « Der Zarewitsch »
Infos complémentaires :
L’année 2025 marque le bicentenaire de Johann Strauss II (1825-1899). Philippe Herreweghe et l’Orchestre des Champs-Élysées sont heureux de célébrer cet anniversaire avec un programme virevoltant et joyeux faisant la part belle au compositeur autrichien mais aussi à Franz Lehar, le maître viennois de l’opérette. Et comme un ancrage pour découvrir de nouveaux continents, ce sont quatre Danses Hongroises de Johannes Brahms (1833–1897) qui ouvriront le « bal ».
Dès l’âge de 19 ans (1852), Brahms sillonne l’Allemagne et donne quantité de concerts en duo, accompagnant au piano le violoniste hongrois Ede Remenyi. C’est là qu’il découvre et recueille de nombreux airs folkloriques de danses verbunkos (danses traditionnelles hongroises de recrutement militaire) et de csardas (danses de couples à deux ou quatre temps dont le nom renvoie au mot csarda qui signifie « auberge » en hongrois), qu’il arrange avec des airs de musique tzigane.
C’est donc tout naturellement que les 21 Danses Hongroises qu’il compose entre 1867 et 1880 sont à l’origine pour piano (à quatre mains). Il en orchestrera trois par la suite (1, 3, 10), les autres le seront par des contemporains, parmi lesquels son ami Antonin Dvorak. Certains artistes d’aujourd’hui en réalisent de nouvelles orchestrations. C’est le cas de la Danse n°4 en fa mineur dont la version pour orchestre du chef hongrois Ivan Fischer sera interprétée ici. Nous le remercions chaleureusement pour sa généreuse autorisation.
La Hongrie des Danses hongroises de Brahms et l’Autriche de la dynastie des Strauss (Johann Strauss puis son fils Johann Strauss II), qui nous semblent aujourd’hui bien distinctes, ne faisaient qu’un dans l’Empire Austro-Hongrois entre 1867 à 1918.
La polka, dont le « Roi de la Valse » a composé tant de merveilleux exemples, représente bien ce carrefour de cultures : originaire de Bohême, cette danse est également propres aux régions slaves, baltes, et d’Europe Centrale (Autriche, Hongrie). En témoigne la polka endiablée « Eljen a Magyar » (« Vive la Hongrie ! ») op.332 (créée à Budapest en 1869) à laquelle répondra l’irrésistible Pizzicato Polka (créée à Pavlovsk en Russie en 1869).
Certaines des plus belles valses de Johann Strauss II, dont le merveilleux An der schönen blauen Donau ainsi que des airs pour soprano extraits de Die Fledermaus (J. Strauss Jr), Giuditta et Der Zarewitsch (F. Lehar) viendront parfaire la fête.
Dès l’âge de 19 ans (1852), Brahms sillonne l’Allemagne et donne quantité de concerts en duo, accompagnant au piano le violoniste hongrois Ede Remenyi. C’est là qu’il découvre et recueille de nombreux airs folkloriques de danses verbunkos (danses traditionnelles hongroises de recrutement militaire) et de csardas (danses de couples à deux ou quatre temps dont le nom renvoie au mot csarda qui signifie « auberge » en hongrois), qu’il arrange avec des airs de musique tzigane.
C’est donc tout naturellement que les 21 Danses Hongroises qu’il compose entre 1867 et 1880 sont à l’origine pour piano (à quatre mains). Il en orchestrera trois par la suite (1, 3, 10), les autres le seront par des contemporains, parmi lesquels son ami Antonin Dvorak. Certains artistes d’aujourd’hui en réalisent de nouvelles orchestrations. C’est le cas de la Danse n°4 en fa mineur dont la version pour orchestre du chef hongrois Ivan Fischer sera interprétée ici. Nous le remercions chaleureusement pour sa généreuse autorisation.
La Hongrie des Danses hongroises de Brahms et l’Autriche de la dynastie des Strauss (Johann Strauss puis son fils Johann Strauss II), qui nous semblent aujourd’hui bien distinctes, ne faisaient qu’un dans l’Empire Austro-Hongrois entre 1867 à 1918.
La polka, dont le « Roi de la Valse » a composé tant de merveilleux exemples, représente bien ce carrefour de cultures : originaire de Bohême, cette danse est également propres aux régions slaves, baltes, et d’Europe Centrale (Autriche, Hongrie). En témoigne la polka endiablée « Eljen a Magyar » (« Vive la Hongrie ! ») op.332 (créée à Budapest en 1869) à laquelle répondra l’irrésistible Pizzicato Polka (créée à Pavlovsk en Russie en 1869).
Certaines des plus belles valses de Johann Strauss II, dont le merveilleux An der schönen blauen Donau ainsi que des airs pour soprano extraits de Die Fledermaus (J. Strauss Jr), Giuditta et Der Zarewitsch (F. Lehar) viendront parfaire la fête.