Robert SCHUMANN
Sa musique d'un romantisme exacerbé témoigne du vent de liberté qui souffle en ce début de XIXe siècle dans un Occident en pleine mutation. Compositeur littéraire par excellence, Schumann et sa musique illustrent à la perfection la figure du romantique passionné.
Très vite passionné par la musique et surtout la littérature, le jeune Schumann ne fut pas un enfant prodige. C'est naturellement que sa mère, à ses dix-huit ans, soit deux années après la mort de son père, l'envoie étudier le droit à l'université de Leipzig. Seul dans une ville qu'il n'aime pas, étudiant une matière qui ne l'intéresse pas, Schumann fréquente alors les sociétés musicales et les meilleurs musiciens amateurs de Leipzig. C'est dans ces salons qu'il rencontrera Friedrich Wieck, professeur éminent et grand pianiste, bon pédagogue mais sans talent créatif, celui qui allait devenir son maître vénéré, puis le persécuteur d'un amour naissant. Wieck avait fait de sa fille Clara, alors âgée de neuf ans, l'une des enfants prodiges les plus brillantes de son temps, et c'est en l'entendant que Robert décidera de se placer sous la direction de son austère et intransigeant père.
Rapidement, il éprouve le besoin de voyager. Ce seront Francfort, la Suisse et enfin l'Italie, mère patrie de tous les musiciens d'alors. À Pâques 1830, il entend jouer Niccolo Paganini. Si Moscheles, le pianiste, avait éveillé en lui la flamme de la musique, c'est Paganini dont il se souviendra, plus tard, comme d'une révélation. Enfin, et s'en remettant à l'arbitrage de Wieck, il écrit à sa mère une lettre lui annonçant l'arrêt de ses études de droit, et avec la bénédiction de son maître, se lance dans la musique, définitivement.
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