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Guillaume Coppola à l’Athénée - La finesse au bout des doigts - Compte-rendu
Créée en 2005 par des passionnés de piano, la série « Les Pianissimes » a souvent la main heureuse. Le récital de Guillaume Coppola à l’Athénée Louis-Jouvet – entrecoupé de lettres des compositeurs au programme lues par François Castang – confirme le talent d’un jeune pianiste qui avait déjà rallié tous les suffrages en 2011 avec un premier enregistrement consacré à Franz Liszt (1).
Au début du concert, le soliste peine un peu à trouver ses marques dans cinq Préludes de Debussy extraits du Livre II, mais très vite il apprivoise le Steingräber jusque-là rétif à la légèreté et à la finesse de son toucher. Avec La Terrasse des audiences du clair de lune et surtout Feux d’artifice, Coppola parvient à une mobilité et un sens de la narration d’une grande limpidité. Les effusions du 2ème Impromptu op 36 et de la Fantaisie-Impromptu op 66 de Chopin sont rendues avec tact, mais la Polonaise op 26 n°1, bien campée rythmiquement, paraît quelque peu monochrome.
Ce n’est pas le cas des Danses Espagnoles de Granados (2) dont la grâce (Galante), la pulsation (Andaluza, Bolero), l’éventail de la palette sonore (Oriental), font pénétrer au plus profond de l’âme espagnole. L’Allegro de concert, virtuose à souhait, est porté par un élan d’une totale liberté et d’une grande justesse de ton, provoquant l’enthousiasme mérité du public.
Michel Le Naour
(1) Initialement paru chez Calliope, ce programme vient d’être réédité chez Eloquentia
(2) Guillaume Coppola vient d’enregistrer les Danses espagnoles et l’Allegro de concert (1 CD Eloquentia)
Paris, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, 22 octobre 2012
Site des Pianissismes : www.pianissimes.org
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Photo : DR
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