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Janine Jansen à l’Orchestre de Paris – Grand style – Compte-rendu
Janine Jansen à l’Orchestre de Paris – Grand style – Compte-rendu
Programme exclusivement russe pour ce concert de l’Orchestre de Paris, dirigé par Järvi, qui accueille la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Concerto de Tchaïkovski et 5ème Symphonie de Chostakovitch constituent un menu copieux, et offrent aussi un excellent moyen d’attirer un public nombreux dans le vaisseau flambant neuf de la Philharmonie.
Partition rebattue, l'Opus 35 de Tchaïkovski produit toujours le même effet par son lyrisme et sa virtuosité. Il trouve en Janine Jansen une interprète au jeu parfait, d’une beauté plastique indéniable et d’une tenue d’archet irréprochable. Totalement assumée, sa conception architecturée préfère une sensualité un peu froide aux élans romantiques slaves chers aux interprétations à fleur de peau. Cependant, devant pareille maîtrise, on ne peut que saluer une prestation de haute tenue et de grand style. Accompagnement au cordeau de Paavo Järvi qui mène ses troupes aguerries dans la vaillance des tutti et les rythmes populaires.
Partition rebattue, l'Opus 35 de Tchaïkovski produit toujours le même effet par son lyrisme et sa virtuosité. Il trouve en Janine Jansen une interprète au jeu parfait, d’une beauté plastique indéniable et d’une tenue d’archet irréprochable. Totalement assumée, sa conception architecturée préfère une sensualité un peu froide aux élans romantiques slaves chers aux interprétations à fleur de peau. Cependant, devant pareille maîtrise, on ne peut que saluer une prestation de haute tenue et de grand style. Accompagnement au cordeau de Paavo Järvi qui mène ses troupes aguerries dans la vaillance des tutti et les rythmes populaires.
Avec la Cinquième de Chostakovitch les musiciens peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes servis par une acoustique idéale. Les différentes humeurs sont saisies à la pointe sèche par une direction d'une sûreté infaillible qui sait ménager les étagements sonores (Moderato), souligner la causticité (Allegretto), tendre la ligne (Largo) et conduire l’explosion épique finale dans une communion partagée par les auditeurs.
Michel Le Naour
Paris, Philharmonie 1/Grande Salle, 21 janvier 2015
Photo © Harold Hoffmann - Decca
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