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DVD : Don Giovanni selon Peter Brooks
Le spectacle a fait les beaux soirs du Festival d’Aix, c’était le temps heureux où Daniel Harding opérait, dans la fosse, sa révolution. Avait-on entendu Don Giovanni plus cursif, aux dessins si nouveaux ? Durant cette édition 2002 , la baguette du jeune prodige britannique a trouvé ses marques, ce qui semblait un peu trop voulu s’est coulé dans une conception tragique, trépidante, mais jamais mécanique.
La mise en scène de Peter Brooks ne néglige pas la comédie mais elle incline plus naturellement à illustrer le drame, par sa sobriété, la probité de sa direction d’acteur, ses simples costumes de ville, ses éclairages qui sont autant de vrais mise en lumière des caractères. Il faut voir l’Elvire de Mireille Delunsch, si fidèlement captée par les caméras de Vincent Bataillon, et savourer le Don Giovanni idéal de jeunesse et de cynisme d’un Peter Mattei plus vrai que nature. Jean-Charles Hoffelé
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