Julien Chauvin et ses amis musiciens sont très présents à l’Auditorium du Louvre depuis la rentrée. Le programme du Concert de la Loge, le 7 octobre, donné parallèlement à l’enregistrement du prochain disque de la formation, les a montrés en forme resplendissante, que ce soit dans la Symphonie « La Poule » de Haydn, d’un relief et d’un esprit irrésistibles (cette partition constitue le cœur de l’enregistrement en préparation), une Symphonie en ré mineur aussi inconnue que séduisante de Guénin, ou des airs de J.-C. Bach et Sarti avec Sandrine Piau (1).

Le Quatuor Cambini-Paris © Franck Juery

J. Chauvin retrouve bientôt le Louvre pour une soirée toute mozartienne, cette fois en petit comité puisque seulement entouré de ses trois excellents partenaires du Quatuor Cambini-Paris (Karine Crocquenoy, Pierre-Eric Nimylowycz et Atsushi Sakaï). S’ajouteront lors de la première partie de soirée les cornistes Takenori Nemoto et Camille Lebrequier pour le Divertimento KV 334 « Robinig » (1780). Il est l’œuvre d’un jeune compositeur impatient de quitter Salzbourg pour enfin pleinement se réaliser à Vienne. On guette Chauvin et ses complices dans cette partition foisonnante d’idées, dans son prenant Andante en forme de thème et variations en particulier.
La seconde partie du concert s’annonce aussi alléchante avec le 16^ème Quatuor en si bémol majeur KV 428, le 4^ème de la série dédiée à Haydn. Un corpus dont les Cambini ont signé un bel enregistrement (pour Ambroisie-Naïve) et qu'ils donneront intégralement en concert les 14 et 15 mars prochains dans le cadre de la saison du Théâtre de Caen (2).

Alain Cochard

Quatuor Cambini-Paris
Œuvres de Mozart
18 novembre 2016 – 20h30
Paris – Auditorium du Louvre
www.louvre.fr/divertissement-salzbourgeois
 
(1) Concert disponible sur medici.tv : http://pt.medici.tv/#!/julien-chauvin-sandrine-piau-haydn-bach-guenin-sarti
 
(2) theatre.caen.fr/Spectacles/int%C3%A9grale-des-quatuors-de-mozart-d%C3%A9di%C3%A9s-%C3%A0-haydn

Site du Quatuor Cambini-Paris : quatuorcambiniparis.com/index.html
 
Photo © Franck Juery