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Trépidants et ouverts, les musiciens de l’Orchestre de chambre Pelléas ont fait le choix de s’inventer un jardin musical bien à eux.
Ensemble, ils ont fait le rêve de former, avec Benjamin Levy, chef d’orchestre mais aussi musicien parmi les musiciens, une phalange au fonctionnement et à l’esprit différents qui serait la leur, respirant à pleins poumons l’air de liberté, de joie et de fraternité de la musique de chambre à l'échelle d'un orchestre.Une formation démocratique et indépendante, cogérée par un comité de musiciens animés par le seul bonheur de jouer en s’imposant la plus grande exigence, tournée vers la découverte en redonnant vie à des œuvres souvent oubliées du répertoire français des XIXe et XXe siècles. Enfin, ensemble historiquement informé, faisant le choix d’appliquer sur les instruments d’aujourd’hui les découvertes faites sur les instruments d'époque.
09 Juillet 2021 -
Dominique Visse, haute-contre, a créé il y a plus de 40 ans l'Ensemble Clément Janequin, consacré à la musique de la Renaissance, à une époque où celle-ci était encore méconnue. Dominique Visse est devenu, depuis lors, un des plus fervents défenseurs de cette musique.
00:00 - Pourquoi avez-vous créé l'Ensemble Clément Janequin il y a 40 ans ?
05:28 - Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce répertoire ?
11:26 - Pour qui était composée cette musique ?
15:04 - Selon vous, trouve-t-on cette liberté de paroles à une autre période de l'histoire ?
23:03 - Vous avez donc eu une vie de copiste, pendant 10 ans pour les Arts Florissants et votre ensemble...
29:08 - Comment concilier l'authenticité de cette musique et la diffusion auprès du grand public ?12 Avril 2021 -
J'ai langui est extrait du recueil Airs sérieux et à boire (1709) de Nicolas Racot de Grandval (1676-1753), écrivain et compositeur, claveciniste. Né à Paris, Nicolas Racot de Grandval intègre une troupe de comédiens ambulants pour laquelle il écrit des divertissements et des musiques de scène. En 1695-1696, il accompagne au clavecin les divertissements et ballets donnés à Versailles.
Il intègre la Comédie-Française comme acteur en 1729. Il est l'auteur de nombreuses comédies et de quelques tragédies, dont la plupart sont restées inédites. Il est par la suite organiste de l'église Saint-Eustache à Paris.
(Musicologie.org)Avec Marie Perbost (soprano), Anna Reinhold (mezzo-soprano) et Thibault de Damas (baryton-basse).
Rediffusion du concert donné par l'Ensemble Il Caravaggio dirigé par Camille Delaforge au Festival de Sablé le 29 août 2020.
Captation réalisée avec le soutien de la Caisse des Dépôts.
Voir les autres extraits du concert
Plus d'infos sur Il Caravaggio
Festival de Sablé
Le Projet RestonsConnectésAuClassique
08 Mars 2021
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Akhenaton fut l’un des pharaons les plus marquants de l’Égypte ancienne. Il réussit en effet à imposer l’un des premiers monothéismes de l’histoire, faisant de Râ, le dieu soleil, la seule et unique divinité de son royaume.
Quand le compositeur américain Philip Glass décide de consacrer plusieurs opéras à de grandes figures de l’histoire, Akhenaton s’impose à lui avec évidence. Après Einstein on the Beach (1976) et Satyagraha (1980), Aknathen vient clore avec brio cette trilogie. Utilisant des textes de l’époque, dont un poème d’Akhenaton lui-même, l’ouvrage parcourt son règne aussi brillant qu’original depuis son accession au trône après la mort de son père Aménophis III, jusqu’à sa chute. Akhnaten recèle quelques moments phares de la musique minimaliste, comme la géniale scène du couronnement !
Nouvelle production
Distribution
Direction musicale : Léo Warynski
Mise en scène et chorégraphie : Lucinda Childs
Scénographie et costumes : Bruno De Lavenère
Lumières : David Debrinay
Vidéo : Étienne GuiolAkhnaten : Fabrice Di Falco
Nefertiti : Julie Robard-Gendre
Reine Tye : Patrizia Ciofi
Horemhab : Joan Martín-Royo
Amon : Frédéric Diquero
Aye : Vincent Le Texier
Amenhotep (rôle parlé) : Lucinda Childs
Six filles d’Akhnaten : Karine Ohanyan, Rachel Duckett, Mathilde Lemaire Vassiliki Koltouki, Annabella Ellis, Aviva Manenti18 Janvier 2021 -
Sommet absolu de l’art polyphonique, les motets de Bach exultent d’une allégresse qui pourrait surprendre lorsqu’on connait leur destination liturgique la plus fréquente : des services funèbres. À l’invitation du Motet BWV 225, Raphaël Pichon et son équipe nous entraînent dans cette interprétation jubilatoire, véritable hymne à la danse habilement mis en regard de la grande tradition du motet allemand. Le travail collectif effectué par Pygmalion tant sur le plan du style que celui du texte, rend pleinement justice à cette exubérance chorale.
Plus d'infos sur l'Ensemble Pygmalion
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19 Octobre 2020 -
Vers 1846, à l’attention de Pauline Chazaren, une élève qui lui avait été envoyée par Liszt, Frédéric Chopin entreprit d’annoter le Livre I du Clavier Bien Tempéré de Bach – un devancier auquel le Polonais vouait on le sait un véritable culte. Après avoir longtemps dormi dans une collection privée, ce document passionnant paraît aux Editions Symétrie grâce à l’initiative de la Société Française de Musicologie. Grand spécialiste de Chopin, Jean-Jacques Eigeldinger a rédigé le commentaire d’un facsimile qui souligne à quel point la musique de Bach demeurait vivante pour l’auteur des Mazurkas. Il présente ici cette entreprise éditoriale, avec en contrepoint des extraits interprétés par Nathanël Gouin.
14 Septembre 2020
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On a appris à connaître Florian Noack dans le grand répertoire russe et les transcriptions romantiques : il s’est signalé l’an passé par un remarquable album Prokofiev (La Dolce Volta / Lire le compte-rendu). Reste que le répertoire baroque réussit particulièrement bien aussi à l’artiste belge, comme le prouve une Sonate en mineur K. 98 (Allegrissimo) de Domenico Scarlatti ailée et lumineuse à souhait.
Plus d’infos sur Florian Noack
19 Mai 2020 -
Les orchestres français ont scandaleusement négligé l’an dernier le 150e anniversaire de la naissance d’un de nos plus grands symphonistes, Albert Roussel. Il s’est heureusement trouvé quelques rares exceptions, parmi lesquelles l’Orchestre des Jeunes d’Île-de-France qui, sous la baguette David Molard-Soriano, interprétait le Festin de l’araignée, le 25 octobre 2019 au CRR de Paris, au cours d’un concert comprenant en outre l’intégralité de l’Oiseau de feu de Stravinski, dans une interprétation pas moins remarquable de vie et d’engagement (disponible sur la filmothèque de l’OJIF)
Site de l’Orchestre des Jeunes d’Île-de-France
19 Mai 2020 -
Avant le grand concerto romantique de la finale, les candidats au Concours Reine Elisabeth doivent se confronter en demi-finale à un concerto de Mozart. Le 13 mai 2013, l’Américain Andrew Tyson (né en 1986) interprétait le fameux 21e Concerto en ut majeur, avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie mené par Michael Hofstetter ...
Plus d’infos sur Andrew Tyson
Ces images ont été produites et sont la propriété de la RTBF et VRT, partenaires médias du Concours Reine Elisabeth :
https://www.rtbf.be/culture/musique/concours-reine-elisabeth
https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/koningin-elisabethwedstrijd/12 Mai 2020
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Après Ingrid Perruche dans les Merveilles de l’Opéra de C.-F. Panard, au tour de Laurent Naouri de répondre à l’appel des Lunaisiens et d’aborder un autre poète et chansonnier français : Adam Billaut (1602-1662), surnommé le «Virgile au rabot ». C’est en 1644 que Maître Adam – « fameux poëte et fameux menuisier » selon Corneille, qui lui a consacré un sonnet – écrivit « Aussitôt que la lumière ». Cette page, selon Arnaud Marzorati, « incarne toute la noblesse de la grande chanson à boire ; répertoire bachique qui nous révèle que grands vins et grandes voix ont toujours eu le plaisir de se réunir pour partager la joie de l'ivresse artistique. Une ivresse modérée, savante qui se retrouvera également dans le Caveau français du XVIIIe siècle, où des chansonniers comme Crébillon, Rameau ou Casanova entonneront à leur tour des airs sérieux et précieux à la gloire de la "Dive Bouteille". Enfin, tous les grands opéras s'abreuvent du plaisir de la "chanson à boire" : de Lully au Faust de Gounod, on retrouve dans nos plus belles pages du répertoire lyrique l'esprit et la saveur de l'œuvre d'Adam Billaut. »
Ce cycle de vidéos est disponible sur la page Facebook des Lunaisiens, où Arnaud Marzorati propose par ailleurs pendant tout le confinement une petite chronique sur la riche histoire de la chanson.
Plus d’infos sur les Lunaisiens
Musique en confinement
05 Mai 2020 -
En remerciement de l’hospitalité et de la générosité de Werner Reinhart, mécène et clarinettiste amateur, qui accueillit Stravinski en Suisse pendant la Grande Guerre, le musicien russe lui dédié ses Trois Pièces pour clarinette seule (1919).
Membre de l’orchestre Les Siècles, Christian Laborie interprète en confinement les nos 2 et 3 sur des clarinettes françaises système Boehm du début du XXe siècle : une clarinette en la Jérôme Thibouville Lamy de 1911 pour la 2ème Pièce et clarinette en si bémol Eugène Bercioux (vers 1905) pour la 3ème. Point déterminant, le bec est un bec en ébène, réalisé par Riccardo von Vittorelli, copie d’un bec Buffet Crampon début XXe.
Musique en confinement27 Avril 2020 -
Musicologue, grand spécialiste de Sweelinck, Bernhard van den Sigtenhorst Meyer (1888-1953) se consacra aussi à la composition. L’artiste néerlandais a beaucoup écrit pour le piano, mais il a aussi signé en 1930 une Sonatine pour hautbois solo dont le Moderato est ici interprété par Hélène Mourot, membre de l’orchestre Les Siècles.
Plus d’infos sur Les Siècles
Hélène Mourot et son hautboisMusique en confinement
20 Avril 2020