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Après Ingrid Perruche dans les Merveilles de l’Opéra de C.-F. Panard, au tour de Laurent Naouri de répondre à l’appel des Lunaisiens et d’aborder un autre poète et chansonnier français : Adam Billaut (1602-1662), surnommé le «Virgile au rabot ». C’est en 1644 que Maître Adam – « fameux poëte et fameux menuisier » selon Corneille, qui lui a consacré un sonnet – écrivit « Aussitôt que la lumière ». Cette page, selon Arnaud Marzorati, « incarne toute la noblesse de la grande chanson à boire ; répertoire bachique qui nous révèle que grands vins et grandes voix ont toujours eu le plaisir de se réunir pour partager la joie de l'ivresse artistique. Une ivresse modérée, savante qui se retrouvera également dans le Caveau français du XVIIIe siècle, où des chansonniers comme Crébillon, Rameau ou Casanova entonneront à leur tour des airs sérieux et précieux à la gloire de la "Dive Bouteille". Enfin, tous les grands opéras s'abreuvent du plaisir de la "chanson à boire" : de Lully au Faust de Gounod, on retrouve dans nos plus belles pages du répertoire lyrique l'esprit et la saveur de l'œuvre d'Adam Billaut. »
Ce cycle de vidéos est disponible sur la page Facebook des Lunaisiens, où Arnaud Marzorati propose par ailleurs pendant tout le confinement une petite chronique sur la riche histoire de la chanson.
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Musique en confinement
05 Mai 2020 -
« Dans les mœurs, comme dans l'esprit, il tenait beaucoup du naturel simple et naïf de La Fontaine », disait Marmontel du chansonnier Charles-François Panard (1689-1765). En 1733, il écrivit Les Merveilles de l’Opéra, chanson parodique qui moque la tragédie lyrique. Ingrid Perruche la chante sur l'invitation des Lunaisiens qui proposent pendant tout le confinement à leurs amis musiciens (chanteurs et instrumentistes) d'interpréter une chanson baroque française du XVII ou XVIIIe siècle du répertoire des Lunaisiens. Ce cycle de vidéos (partagé par le CMBV #baroquecheznous) est disponible sur la page Facebook des Lunaisiens, où Arnaud Marzorati propose par ailleurs pendant tout le confinement une petite chronique sur la riche histoire de la chanson.
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Musique en confinement
20 Avril 2020 -
L'Ensemble Aedes en moins de 6 mn. Fondé en 2005 par Mathieu Romano, l'Ensemble Aedes est devenu aujourd'hui l'un des grands chœurs français. Abordant avec autant de talent Poulenc, JS Bach ou Rossini, l'Ensemble s'aventure également dans des chemins plus osés comme leur programme Léon & Léonie (transcriptions pour chœur de chansons de Barbara et Brel) ou un concert dessiné (Ludus Verbalis) consacré à la musique profane a cappella du XXe siècle en association avec le dessinateur Benjamin Bachelier.14 Avril 2017
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Nous sommes de l’ordre de Saint Babouyn de Loyset Compere (1445-1518)
par l'Ensemble Clément Janequin.
Extrait du programme Les plaisirs du palais, banquet musical palindromique
franco-flamand écrit pour quatre voix et luth.
L'Ensemble Clement Janequin est dirigé par Dominique Visse.
Plus d'infos sur http://www.satirino.fr/fr/artists/ensemble-clement-janequinParoles de la chanson :
Nous sommes de l'ordre de Saint Babouyn
L'ordre ne dit mye de lever matin
Dormir jusqu'a prime Et boire bon vin
Et din din din...
Et dire matines sur un pot de vin
A nostre diner le beau chapon gras
La soupe au jaunet comme au mardi gras
La pièce de boeuf et le gras mouton
Et don don don....
Et voila la vie que nous demandons
A nostre gouter le bon vin clairet
La belle salade au harenc soret
Pastés de pigeons sisont de saison
Et don don don ...
Et voila la vie que nous demandons
A nostre souper les connys rotis
Faisans et butor et aussi perdrix
Poussins a l'eau rose et force chapons
Et don don don...
Et voila la vie que nous demandons
Et après souper le beau hypocras
La tourte sucrée au fromage gras
Les poires confites en plusieurs façons
Et don don don ...
Et voila la vie que nous demandons
A notre coucher nous aurons blancs draps
Et la belle fille entre nos deux bras
Les tetins poignans, la motte du con
Et don don don ...
Et voila la vie que nous demandons
Et quand ce vint l'eure qu'on sonne minuit
Et fille s'eveille pour prendre déduit
Le compagnon saute chassant a son con
Et don don don ...
Et voila la vie que nous demandons
A notre lever les beaux instruments
Trompettes et clairons, tambourins d'argent
Enfants sans soucis jouant du bedon
Et don don don
Et voila la vie que nous demandons.
19 Mars 2017 -
Exposition Déshabillez-moi ! consacrée aux costumes de la pop et de la chanson à l'occasion des 10 ans du Centre national du costume de scène à Moulins.
Le CNCS expose 100 ans de chanson à travers ses costumes parmi les plus emblématiques : des robes en strass de Mistinguett au blouson en cuir noir et bandana de Renaud, des costumes dessinés par Jean-Denis Malclès pour les Frères Jacques, aux tenues noires de Johnny Hallyday, d’Edith Piaf, de Barbara et d’Alain Bashung, des petites robes Carven chantées et portées par Jacqueline François à la ceinture de bananes de Joséphine Baker en passant par les tenues dorées d’Etienne Daho ou Brigitte aux créations couture signées On aura tout vu, Jean Paul Gaultier, Frank Sorbier pour les artistes pop français et internationaux.
Plus d'infos sur le cncs.
19 Janvier 2017 -
Accademia Del Piacere - Aux portes de grenade
Moaxajas et romances espagnols.
Œuvres de la renaissance espagnole : Cristóbal de Morales, Miguel de Fuenllana, Pedro Guerrero, Diego Pisador...Pour sa première venue en France, l’ensemble espagnol Accademia del Piacere nous fait revivre la Reconquista et les guerres qui opposèrent les royaumes chrétiens d'Aragon et de Castille à celui de Grenade.
Si celles-ci marquent la fin de la présence musulmane comme entité politique indépendante en Espagne, force est de constater que par-delà les frontières et les confrontations, les échanges culturels perdurent. Ils forment un socle musical commun qui, aujourd’hui encore, se fait entendre de la lointaine Syrie aux rivages andalous.Sous la haute voûte du frigidarium des Thermes de Cluny, le dialogue entre formes poétiques arabes et espagnoles s’installe. Aux moaxajas inventées en al-Ándalus par le poète aveugle Muqaddam ibn Muáfa al-Qabrí répondent les romances espagnols, hérités des chansons de geste en langue castillane.
Nous nous laissons saisir par les voix de Mariví Blasco et de Begoña Olavide, par la magie du lieu et de l’instant, émus par cet héritage séculier qui transcende les dissensions les plus contemporaines.Concert donné dans le cadre du Festival d'Ile-de-France. Plus d'infos sur www.festival-idf.fr
21 Septembre 2015