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Ancienne élève de Roland Pidoux au CNSM de Paris et de Gary Hoffman à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, lauréate de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire, Julie Sévilla-Fraysse interprète l’Allemande de la Suite n° 1 BWV 1007 de Bach.
S’agissant du répertoire pour violoncelle seul, rappelons que l’interprète a signé une version pleine de caractère de l’immense Sonate op. 8 de Zoltán Kodály, à découvrir au sein d’un programme intitulé «Folklore » (Klarthe), où elle interprète par ailleurs des pages de Dvorak, Popper et le rare et magnifique Pohádka de Janáček avec la complicité d’Antoine de Grolée au piano.
Musique en confinement10 Mai 2020 -
C’est la fameuse Marche turque de Mozart que Célia Oneto Bensaid a choisie pour cette vidéo en confinement. Mais si tout commence normalement, très vite la swinguante impertinence de Fazil Say prend le dessus pour un résultat ... hautement vitaminé !
On en raffole, comme de l’énergie et des couleurs que la pianiste montrait dans son très réussi premier disque en solo (Soupir), qui réunit Gershwin et Bernstein.
Passionnée de mélodie et de musique de chambre, Célia Oneto Bensaid fait équipe depuis longtemps avec la soprano Marie-Laure Garnier ; leur duo a d’ailleurs remporté en 2017 le Prix de Mélodie au Concours Lili et Nadia Boulanger. Des pages signées Zemlinsky, Caplet et Schubert témoignent de leur belle entente (dans « Le promenoir des amants », récital collectif publié dans la série Orsay-Royaumont Live de B Records).
Côté chambriste, la pianiste a pris part l’an dernier à un portrait de Camille Pépin, l’une des personnalités montantes de la scène contemporaine (#NoMadMusic).
Plus d’infos sur Célia Oneto Bensaid
Musique en confinement
28 Avril 2020 -
La musique Franz Schubert a toujours été chère au cœur de Ferenc Vizi qui, il y a une quinzaine d’années déjà, a enregistré une belle Wanderer Fantaisie et des lieder transcrits par Liszt (1CD Satirino). Le pianiste interprète l’Impromptu en fa mineur op. 142 n°4, dernier numéro d’un recueil écrit à la toute fin de l’année 1827. Notée allegro scherzando, la pièce, par ses contrastes et ses développements inattendus – restitués avec beaucoup de vitalité ici – traduit parfaitement l’esprit libre et le goût de la fantaisie inhérents à l’ «impromptu ».
Musique en confinement
20 Avril 2020
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Musicologue, grand spécialiste de Sweelinck, Bernhard van den Sigtenhorst Meyer (1888-1953) se consacra aussi à la composition. L’artiste néerlandais a beaucoup écrit pour le piano, mais il a aussi signé en 1930 une Sonatine pour hautbois solo dont le Moderato est ici interprété par Hélène Mourot, membre de l’orchestre Les Siècles.
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Hélène Mourot et son hautboisMusique en confinement
20 Avril 2020 -
La création schumanienne est faite de contrastes ! C’est en 1838, parallèlement aux Kreisleriana, partition hantée et cyclothymique, que le compositeur allemand écrivit ses Scènes d’enfants op. 15. « Des regards jetés en arrière par un homme qui prend de l’âge », a-t-il confié plus tard d’un cycle à ranger parmi les plus poétiques réalisations pianistiques de l’époque romantique. Parmi les treize morceaux du cycle, le n°7 Traumerei (Rêverie) est sans nul doute le plus fameux. Une musique d’une magique simplicité, face laquelle, disait Alban Berg, on ne peut que « s’écrier : ”Comme c’est beau ! ” »
Remarquée pour un très bel album « Impressions 1905 » (Ravel, Debussy & Albéniz - Paraty) (Disque de la Semaine de Concertclassic), Fanny Azzuro prépare une intégrale des Préludes de Serge Rachmaninov.
Musique en confinement
14 Avril 2020 -
Le séjour de Bach à la cour de Köthen (de la fin 1717 à avril 1723) fait figure d’âge d’or pour la musique instrumentale. C’est selon toute vraisemblance vers 1722 qu’il écrivit son unique ouvrage pour flûte solo : la Partita en la mineur.
Transcripteur très actif, d’auteurs italiens en particulier, Bach aura ensuite été beaucoup arrangé, pour piano en particulier, au XIXe et au début du XXe siècle (par Liszt et Busoni entre autres). Plus près de nous, Gustav Leonhardt n’a pas résisté au plaisir d’adapter pour le clavecin la fluide Allemande introductive du BWV 1013, qu’Olivier Fortin nous offre de son confinement bourguignon.Parmi les derniers enregistrements d’Olivier Fortin (chez Alpha Classics), rappelons une belle anthologie François Couperin et un original et dépaysant programme Routes du café, avec les voix de Hana Blazikova, Reinoud Van Mechelen, Lisandro Abadie et l’ensemble Masques. Toujours au côté de celui-ci, l'interprète a récemment signé un programme de concertos à deux clavecins de Bach (BWV 1060, 1061 et 1062) et Pergolesi avec la complicité de son collègue Emmanuel Frankenberg.
Plus d’infos sur Olivier Fortin et l’Ensemble Masques
Musique en confinement
12 Avril 2020
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Si les Sonates n° 2 (1892-1897) et n° 3 (1897), les Etudes op. 8 (1894-1895) et les Préludes op. 11 (1888-1896) sont souvent joués, quantité de morceaux de jeunesse de Scriabine demeurent très méconnus, tel l’Impromptu en fa dièse majeur op. 12 n°1 (1895). Parmi les plus séduisantes illustrations de la « première manière » d’un compositeur nourri de l’exemple de Frédéric Chopin, devancier plus que tout autre admiré, la pièce séduit immédiatement par la plénitude de ses harmonies et sa générosité mélodique.
Sous les doigts de Clément Lefebvre, il dévoile un autre aspect de l’art d’un interprète remarqué en 2018 pour un récital Rameau/Couperin d’une rare poésie (1 CD Evidence) :
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Plus d’infos sur Clément LefebvreMusique en confinement
07 Avril 2020 -
La période de confinement est le moment rêvé pour remettre sur le métier certaines partitions et ... pour prendre quelques libertés avec ces bonnes résolutions !
Petit clin d’œil plein d’humour d’un jeune artiste qui, rappelons-le, a signé un admirable programme Beethoven (1CD Mirare), couronné il y a peu de notre Disque de la Semaine : https://www.concertclassic.com/article/le-disque-de-la-semaine-selim-mazari-joue-beethoven-mirareMusique en confinement
04 Avril 2020 -
L’histoire de la Musique est pleine d’expérimentations de la facture instrumentale demeurées sans suite. Ainsi l’arpeggione, sorte de violoncelle-guitare imaginé par Johann Georg Staufer, a-t-il été oublié. Son nom le serait peut-être aussi, n’était la sonate que le luthier viennois commanda à Schubert en 1824 et qui, passée au répertoire des violoncellistes, porte son nom. A quoi ressemblait l’arpeggione ? L’instrument que Guido Balestracci tient entre ses mains vous le montre.
Plus d'infos sur Guido Balestracci
Plus d'infos sur Maude Gratton30 Mars 2020
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La viole est son double, pourrait-on dire de Marin Marais (1656-1728) en paraphrasant le mot de Camille Bourniquel au sujet de Chopin et du piano. Une viole dont le disciple de Sainte-Colombe a enrichi la littérature de Cinq Livres (parus entre 1686 et 1725). Du dernier, Guido Balestracci interprète ici deux extraits : le bref Prélude en harpègement, très caractéristique de l’écriture de Marais, suivi du Badinage dont l’intitulé traduit l’humeur tendre et gracieuse.
Site de Guido Balestracci et de l’ensemble L’Amoroso
Musique en confinement
27 Mars 2020 -
Fanny Azzuro et la Sinfonia Varsovia Camerata interprètent le Rondo final du Concerto pour piano n°1 de Beethoven (dans la version pour piano et quintette à cordes de Franz Lachner, 1803-1890) à la Folle Journée de Nantes 202011 Mars 2020
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Vidéo réalisée au Studio Yamaha (Croissy Beaubourg) par 3foisC.
Plus d'infos sur Fanny Azzuro10 Mars 2020