Son nom est évidemment associé à Télérama où, pendant de longues années, il a été critique musical. Au moment de son départ du magazine en 2015, il avait accepté ma proposition d’écrire pour Concertclassic et a collaboré avec notre site, jusqu’à ce que des drames personnels – sur lesquels il est toujours resté extrêmement pudique et discret dans nos conversations — ne le conduisent à s’éloigner totalement du monde musical. Ce monde qu’il avait observé et écouté avec tant d’acuité et d’appétence pendant si longtemps ... La musique baroque et celle du XXe siècle étaient ses deux domaines de prédilection et, loin de jouer le jeu des valeurs sûres et des paris gagnés d’avance, ce découvreur insatiable demeurait toujours à l’affût de nouveaux interprètes et d’initiatives originales.
Son dernier papier dans nos colonnes avait été pour une journée Messiaen à la Philharmonie de Paris en mars 2018, qui débutait par le Catalogue d’oiseaux sous les doigts de Pierre-Laurent Aimard à ... six heures du matin !  Tout un symbole ...
On retrouvera ci-après, l’ensemble des contributions d’une plume élégante et subtile que Concertclassic est heureux et fier d’avoir accueillie. Merci Gilles.