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Les 150 ans du Cavaillé-Coll de Notre-Dame - Hommage des cinq organistes et de la Maîtrise – Compte-rendu (orgue)
Après Saint-Sulpice en 2012 (1), Notre-Dame de Paris célèbre à son tour les 150 ans de son Cavaillé-Coll, l'un et l'autre instruments ayant été construits sur la base d'un grand Clicquot. Avec pour différence, naturellement, que le Cavaillé-Coll de Saint-Sulpice est conservé dans son état de 1862, splendide trait d'union, pour reprendre la formule du génial facteur, entre tradition classique et esthétique symphonique, quand celui de la cathédrale s'est plusieurs fois métamorphosé.
© Mirou
Un peu d’histoire
Étapes clés de l'histoire de l'orgue à Notre-Dame : si l'instrument « primitif » fut sans doute érigé avant 1198, le premier clairement documenté date du XIIIe siècle ; il fut démoli en 1425 car remplacé, à l'emplacement actuel en fond de nef, par un orgue gothique qui allait survivre presque inchangé jusqu'au XVIIIe siècle, bien qu'augmenté au fil du temps de deux nouveaux claviers permettant de dialoguer ; réfection complète en 1730-1733 par François Thierry, avec reprise partielle de matériel ancien : au buffet de l'orgue médiéval se substitue l'actuel grand corps de style Louis XV, cependant que le Positif de dos ajouté en 1616 est conservé ; réfection générale en 1784 (1781 pour Saint-Sulpice, dans un buffet flambant neuf signé Chalgrin) par François-Henri Clicquot : si le buffet Louis XV demeure, le Positif du XVIIe est remplacé par un meuble contemporain des travaux, d'un style Louis XVI un peu plat.
Cavaillé-Coll entre en scène
Dans le cadre de la restauration générale de la cathédrale, Aristide Cavaillé-Coll reconstruit l'instrument entre 1860 et 1868, avec également reprise de jeux anciens (autant par respect des maîtres facteurs du passé que par mesure d'économie, comme fréquemment en facture d'orgue) : 64 jeux sur quatre claviers et pédalier (loin des 100 jeux de Saint-Sulpice) sont initialement prévus, dans les deux buffets du XVIIIe, projet modifié pour 85 jeux sur cinq claviers, mais avec suppression du buffet de Positif, non remplacé, le tout assorti d'une nouvelle tribune, imposée par Viollet-Le-Duc et placée trop haut pour que l'orgue, trop près de l'arc diaphragme, puisse sonner de manière optimale, au grand dam de Cavaillé-Coll. Celui-ci n'en construit pas moins l'un de ses plus insignes chefs-d'œuvre, avec, entre autres composantes, une série très originale de mutations qui fera la fierté du maître organier – ainsi à la Pédale les Quintes 10' 2/3 et 5' 1/3, la Tierce 6' 2/5 et même une Septième 4' 4/7, Septième que l'on retrouve, complétant l'ensemble des mutations usuelles, aux claviers de Bombarde et de Grand-Chœur en 2' 2/7 et 1' 1/7.
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Modifications et restauration
Charles Mutin intervient en 1904, mais surtout Joseph Beuchet en 1932, après une longue attente, l'orgue ayant souffert de la dépose des vitraux de la façade occidentale durant la Grande Guerre : on commence à modifier certains aspects de la disposition sonore de l'instrument. L'électrification de la traction est refusée à Louis Vierne, alors que les transmissions posent problème (du fait, également, que si l'orgue repose sur la pierre, la console est en position avancée sur la tribune de bois, laquelle a fléchi de dix centimètres). L'orgue dont Pierre Cochereau hérite en 1955 est si fatigué qu'une restauration d'envergure s'impose, entreprise en 1960 (avec électrification des transmissions) mais compliquée par les travaux de la cathédrale et la promesse (tenue) de ne jamais suspendre le service du grand orgue. Deux campagnes majeures de travaux suivront en 1992, avec numérisation des transmissions, puis entre 2011 et 2014, avec entre autres un nouvel élargissement de la palette sonore (2), l'orgue Cavaillé-Coll, strate fondamentale, se trouvant intégré dans un instrument moderne et polyvalent.
Cinq titulaires pour un hommage
Retransmis sur écrans plats (caméras en tous points de l'édifice et en tribune, pour une régie image sobrement élaborée), les trois concerts célébrant ce siècle et demi de splendeur et parfois de tourmente se voulaient d'abord un hommage à Aristide Cavaillé-Coll. Cela se traduisit au niveau des programmes par une mise en valeur, sans naturellement s'interdire de recourir aux composantes sonores postérieures, du fonds proprement dit et presque intégralement conservé de l'orgue de 1868 – Olivier Houette, entre autres, avait montré dans son récital de février 2017 (3) qu'il est toujours possible d'évoquer de manière sensible le strict Cavaillé-Coll en ne faisant appel qu'à sa propre palette, quand bien même celle-ci s'est trouvée nécessairement retouchée (les jeux de fonds ne seraient plus ceux de Cavaillé, protestent les farouches opposants aux transformations successives – vaste débat !, qui repose en partie, pour ne rien simplifier, sur la mémoire individuelle) afin de s'intégrer à l'instrument tel qu'on le connaît aujourd'hui.
Le risque des concerts à plusieurs musiciens est de ne pas laisser le temps à chacun de véritablement déployer climat et interprétation, le côté morcelé de la programmation pouvant s'en trouver accentué. Rien de tel lors des deux récitals savamment agencés, d'une gravité et d'une décence des plus appréciables : ni course à la puissance, ni démonstration gratuite de virtuosité, bien au contraire, tout en laissant à chacun l'espace nécessaire à l'affirmation d'une présence musicale. Toutes les œuvres, sauf une, pouvaient aisément se justifier par les liens unissant leurs compositeurs au grand orgue de Notre-Dame.
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Le concert du mardi 6 mars fit entendre en tribune, outre Jean-Pierre Leguay, organiste émérite de la cathédrale, les cinq organistes actuels : Vincent Dubois, Olivier Latry et Philippe Lefebvre, titulaires du grand orgue ; Yves Castagnet et Johann Vexo, titulaires de l'orgue de chœur. Johann Vexo ouvrit la soirée avec Hymne au soleil de la Deuxième Suite (1926) des Pièces de Fantaisie de Vierne, réellement joué Maestoso, avec un panache et une franchise rythmique répondant à l'univers sonore de Cavaillé-Coll, puis une œuvre de peu antérieure : Cortège et Litanie de Marcel Dupré (qui fut suppléant de Vierne à Notre-Dame en même temps que de Widor à Saint-Sulpice), musique de scène pour instruments ayant ensuite connu des versions successives : piano, orgue (1921), orgue et orchestre. Interprétation sobre et dense, faisant entendre à bon escient l'un des derniers enrichissements de la palette de l'instrument (clavier flottant de Résonance) : le jeu de chimes, pour un timbre poétique et mystérieux de cloches-tubes.
Gravité toujours, intensément orchestrale, mais aussi une certaine et souple liberté, sous les doigts d'Olivier Latry : Choral n°2 (1890) de César Franck, qui avait été parmi les organistes conviés à se produire lors de l'inauguration du Cavaillé-Coll, le 6 mars 1868 : Franck avait joué sa Fantaisie en ut majeur (Version IV). Yves Castagnet fit ensuite retentir, avec superbe et une toujours vive pondération, l'Allegro (scherzo) et le Final de la Symphonie n°8 de Charles-Marie Widor, qui la donna – bien que peut-être pas pour la première fois – lors d'un concert public au Trocadéro en 1889. Son lien avec Notre-Dame ? Il eut Vierne pour suppléant à Saint-Sulpice (de 1892 jusqu'à sa nomination en 1900 à la cathédrale), qui le convia, le 10 juin 1932, à réinaugurer avec lui son orgue de Notre-Dame relevé par Beuchet. Après quoi Vincent Dubois proposa une première incursion dans le répertoire contemporain : Harpe de Marie, extrait des Laudes (1985) de Jean-Louis Florentz, compositeur ayant de tout temps revendiqué une admiration proche de la fascination pour l'orgue de Notre-Dame, lequel dans sa configuration actuelle est assurément l'instrument rêvé pour la musique de Florentz, ainsi que cette pièce d'une extrême complexité (polyrythmie notamment) en fit l'éloquente démonstration. Vincent Dubois enchaîna sur la Toccata (1912) de Serge Prokofiev (l'un des chevaux de bataille de Jean Guillou dans sa propre transcription). Magistral, sur un rythme obstiné résolument envoûtant, sans débordement démonstratif mais pour un impact percutant !
Jean-Pierre Leguay avait choisi un extrait de sa Sonate III (2005-2006, pour l'inauguration du Quoirin de la cathédrale d'Évreux) qu'il affectionne particulièrement : Falaise, entendu à Notre-Dame en 2009 (où il a d'ailleurs gravé ses Sonates II & III, Hortus 054, 2008), à Saint-Eustache l'année suivante (4), à Radio France en 2017. La connaissance intime du vaisseau de Notre-Dame et de ses proportions acoustiques reste chaque fois confondante à l'écoute de l'interprète-compositeur. À Philippe Lefebvre revint l'honneur de clore la soirée : hommage à Pierre Cochereau avec ses Trois Variations sur un thème chromatique (5), composées en 1963 en guise de morceau imposé pour le concours du CNSM de Paris et dédiées à Marcel Dupré – pages denses et concises dans lesquelles on devine Cochereau en dialogue avec les mystères de sa cathédrale et de son orgue –, puis improvisation sur le nom de Cavaillé-Coll, longue série offrant un thème d'essence lyrique et nostalgique, parfait faire-valoir de la palette des fonds – jusqu'au tutti.
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Les hôtes de la tribune de Notre-Dame
Pour le second récital, le jeudi 8 mars, les titulaires du grand orgue avaient convié les titulaires d'autres Cavaillé-Coll de renom. Jean-Baptiste Monnot (Saint-Ouen de Rouen, dernier chef-d'œuvre du grand Aristide, 1890 – dans un buffet de 1630) propulsa d'emblée la Symphonie n°2 (1929) de Marcel Dupré (dont le père, Albert Dupré, fut titulaire de Saint-Ouen de 1911 à 1939) : œuvre « moderniste » (on songe par moments au jeune Chostakovitch livrant alors ses premières Symphonies), aussi admirablement dans la lignée de la symphonie française pour orgue que puissamment intégrée dans la musique de l'entre-deux-guerres, ce qu'un recours caustique aux mutations ne fit que superbement souligner, avec éloquence.
Actuel titulaire (avec Thomas Lacôte et Jean-François Hatton) de la Trinité et donc successeur d'Olivier Messiaen – l'orgue Cavaillé-Coll de la Trinité fut inauguré un an après celui de Notre-Dame ; Messiaen le fit modifier en 1965, en même temps que Cochereau l'orgue de Notre-Dame, rêvant peut-être d'un instrument de même ampleur (l'orgue de Notre-Dame est de fait idéal pour Messiaen, comme l'atteste l'intégrale gravée par Olivier Latry pour DG en 2002, Diapason d'or) – Loïc Mallié fit précisément entendre deux pièces du maître de la Trinité : intense et spirituelle Communion (Les oiseaux et les sources) puis vivifiante Sortie (Le vent de l'Esprit) de la Messe de la Pentecôte (1950).
Titulaire du Cavaillé-Coll de Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts à Paris (construit en 1894 pour l’hôtel particulier du baron de l’Espée, avenue du Bois de Boulogne [avenue Foch], transféré à Saint-Antoine par Merklin en 1909), Éric Lebrun évoqua directement le récital du 6 mars 1868 en interprétant Marche funèbre et chant séraphique qu'Alexandre Guilmant (en son temps titulaire de la Trinité) composa pour l'inauguration de l'orgue de Notre-Dame : page superbe et d'une grande portée émotionnelle (à la mémoire de la mère du compositeur, décédée en 1867), à la fois d'une intense humanité et d'un souffle ample et singulièrement poétique telle que jouée par Éric Lebrun – où l'on entendit à nouveau les chimes, cette fois boîte expressive fermée : magique. L'enchaînement ne le fut pas moins avec La Folie Tristan d'Éric Lebrun, œuvre captivante dont il existe deux versions : l'une de 1999 (« à la mémoire de Cavaillé-Coll », créée par l'auteur en la cathédrale de Saint-Denis lors du congrès Cavaillé-Coll), l'autre de 2011 (« à Valéry Aubertin, pour le bicentenaire de la naissance de Cavaillé-Coll », créée à Saint-Eustache l'année suivante) – d'une invention musicale acérée tenant lieu de support à l'exaltation des composantes principales de l'art des timbres de Cavaillé-Coll, à l'aune d'un vaste vaisseau.
Ce fut Michel Bouvard, titulaire du Cavaillé-Coll de Saint-Sernin de Toulouse (relevé en 2017 par les manufactures Robert Frères et Pesce), qui referma ce second récital, avec, comme en ouverture du premier, Louis Vierne : Cantabile et Final de la Symphonie n°2, de 1902, soit la première qu'il ait composée à Notre-Dame (la Première avait vu le jour à la fin de sa suppléance à Saint-Sulpice). Toute la dimension lyrique et « merveilleusement » (une fois traduite en musique) dépressive du compositeur dans le premier, à laquelle répondit sans coup férir la flamme altière et conquérante du second – et ce n'est pas à Michel Bouvard que l'on dira comment faire sonner un Cavaillé-Coll dans une longue nef ! Il s'y montra naturellement et absolument dans son élément.
Henri Chalet © DR
Messe solennelle de Vierne et créations
Cette commémoration des 150 ans du Cavaillé-Coll – l'audition d'orgue hebdomadaire du samedi ayant pris la forme, exceptionnellement ce 10 mars, d'une présentation de l'instrument par ses titulaires – ne pouvait laisser de côté la Maîtrise Notre-Dame de Paris, au cœur du troisième concert dirigé le mardi suivant par Henri Chalet. Y participaient également les cinq organistes de Notre-Dame dans leurs attributions respectives, en tribune ou dans le chœur. En guise d'introduction, hiératique, Philippe Lefebvre fit entendre Cathédrales de Vierne (Quatrième Suite des Pièces de Fantaisie, 1927), Largo molto sostenuto tout en retenue. S'ensuivit la Messe « cum jubilo » (1966) de Maurice Duruflé, chef-d'œuvre d'intense concision : l'importante partie d'orgue, extrêmement vive et contrastant avec les parties vocales – dix-huit voix d'hommes et baryton solo : Matthieu Walendzik, parfois un peu surexposé –, revenait à Yves Castagnet, qui fête cette année ses trente ans de titulariat à l'orgue de chœur. D'Yves Castagnet (6) lui-même fut ensuite donné le Veni Sancte Spiritus, entendu à plusieurs reprises à Notre-Dame (également en association avec la Maîtrise de Radio France), pour chœur mixte et orgue.
Deux créations mondiales figuraient au programme de ce concert. L'une de Jean-Charles Gandrille (né en 1982), d'ores et déjà à la tête d'un catalogue important et d'une remarquable diversité : Éternel est son amour – Psaume 117, pour chœur et deux orgues (Psaume qu'il avait déjà traité en 2011 pour petit orchestre, chœur et assemblée), pièce ample sous-tendue d'un souffle lyrique extrêmement communicatif et valorisant pour le chœur, musique de cathédrale superbement en situation ; l'autre de Grégoire Rolland (né en 1989), ancien de la Maîtrise Notre-Dame de Paris : Illumina, pour grand orgue et par Olivier Latry – ou comment, d'une manière assez personnelle, on peut encore écrire, surgissant d'un lointain presque insaisissable, ppp, une pièce d'apparat pour orgue symphonique. Pour couronner cette commémoration, une œuvre s'imposait, emblématique de la cathédrale : la Messe solennelle op. 16 pour chœur à quatre voix mixtes et deux orgues de Louis Vierne (7), avec Vincent Dubois en tribune et Johann Vexo à l'orgue de chœur. On y retrouvait les forces de la Maîtrise au complet : Chœur d'enfants, Jeune Ensemble, Chœur d'adultes, Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris, tous placés sous la direction généreuse et enthousiaste d'Henri Chalet pour cette œuvre juvénile, cadeau de prise de fonction d'un Vierne nommé à trente ans organiste titulaire de Notre-Dame de Paris.
Michel Roubinet
Paris, cathédrale Notre-Dame, 6, 8 et 13 mars 2018
(1) www.concertclassic.com/article/anniversaire-de-lorgue-cavaille-coll-de-saint-sulpice-150-ans-et-en-grande-forme-compte
(2) www.concertclassic.com/article/inauguration-de-lorgue-restaure-de-notre-dame-de-paris-fallait-il-pour-autant-lagrandir
(3) www.concertclassic.com/article/olivier-houette-lorgue-de-notre-dame-de-paris-grandeur-elevation-et-poesie-un-equilibre-de
(4) www.concertclassic.com/article/compte-rendu-xxie-festival-de-saint-eustache-jean-pierre-leguay-interprete-et-compositeur
(5) Le regretté Pierre Pincemaille – au côté de François Lombard pour la Symphonie composée avant 1954 (à l'époque de Saint-Roch) – a enregistré ces Variations à l'orgue de Roquevaire (qui englobe le grand orgue personnel de Cochereau) : Pierre Cochereau – L'Œuvre écrite, Solstice SOCD 163, 1999.
(6) La Messe « cum jubilo » de Duruflé (mais aussi le Requiem) a été enregistrée par Henri Chalet à la tête de la Maîtrise de Saint-Christophe de Javel, le programme faisant également entendre Trois Psaumes d'Yves Castagnet (Psaume 26 pour voix d'hommes, Psaume 18 pour voix de femmes, Psaume 115 pour voix mixtes, publiés par Symétrie), Studio SM / Bayard Musique, 2011. Rappelons que la Messe « Salve Regina » d'Yves Castagnet (Symétrie) a été enregistrée à Notre-Dame sous la direction de Lionel Sow, Hortus 056, 2007.
(7) Deux versions de cette Messe solennelle ont été gravées par la Maîtrise de et à Notre-Dame : la plus récente sous la direction de Nicole Corti, avec Philippe Lefebvre et Yves Castagnet (+ Missa Deo gratias de Jean-Pierre Leguay), Hortus 055, 2007 ; l'autre, déjà historique bien que de 1978, sous la direction du chanoine Jehan Revert – la Maîtrise de la Résurrection de Francis Bardot complétant la Maîtrise et les Chœurs de la cathédrale –, avec Jacques Marichal à l'orgue de chœur et, naturellement, Pierre Cochereau en tribune, Solstice FYCD 064 / SOCD 914.
Sites Internet
Le grand orgue de Notre-Dame de Paris à travers les siècles
www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/linterieur/les-orgues/le-grand-orgue/historique/lorgue-symphonique-1868-1932/
Musique Sacrée à Notre-Dame de Paris
www.musique-sacree-notredamedeparis.fr
Photo © Mirou
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