Après un week-end à Venise il y a peu, le moment est venu pour Paris de fêter l'anniversaire du Palazzetto Bru Zane, acteur désormais incontournable de la vie musicale. Le 7 octobre, au Théâtre des Champs-Elysées, un Gala des 10 ans réunit une magnifique brochette de chanteurs et instrumentistes, sous la direction d’Hervé Niquet à la tête de l’Orchestre de Chambre de Paris et du Chœur du Concert Spirituel. Romain Gilbert signe la mise en espace d’une soirée au cours de laquelle des extraits d’œuvres sérieuses et légères se mêleront harmonieusement. Une réjouissante variété, à l’image de l’éclectisme dont le PBZ témoigne depuis une décennie dans son entreprise de redécouverte du répertoire romantique français.
Il y a dix ans, le 3 octobre 2009, le Palazzetto Bru Zane entièrement restauré
était inauguré à Venise ; la formidable aventure du
Centre de musique romantique française commençait. Le « PBZ » dit-on communément, acronyme dont l’adoption souligne combien ses initiatives sont devenues familières, pour les musiciens comme pour les mélomanes.
Hervé Niquet, on le sait, a un jour soufflé à l’oreille du docteur Nicole Bru l’idée d’un Centre qui, sur le modèle de celui consacré à la musique baroque à Versailles, explorerait les pans méconnus – si nombreux ! – de la musique française de la période romantique. Bien lui en a pris ! Une exemplaire entreprise de mécénat, soutenue par des moyens considérables, s’est alors mise en route, axée sur un répertoire compris entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1920. « Merci d’avoir brillamment eu la sagesse de faire des folies », a justement lancé
Alexandre Dratwicki, directeur scientifique du PBZ, à Nicole Bru – empruntant-là une jolie formule à
Berlioz – au terme du concert des 10 ans à la Scuola Grande San Giovanni Evangelista, le 20 septembre, soirée occupée, on y reviendra plus loin, par le programme « Une nuit d’été » offert par
Véronique Gens et l’ensemble I Giardini.
Mme Nicole Bru © PBZ
Sages – et si bénéfiques – folies pour la musique française : le chemin parcouru par le PBZ en l’espace de dix ans, le nombre d’initiatives qu’il a prises, tant dans le domaine du concert et de l'opéra qu’au disque ou dans l'édition, impressionnent. Un véritable printemps de la musique française ! De trois personnes à l’origine, l’équipe du Palazzetto en totalise vingt-deux à présent et l’on ne saurait omettre de saluer ici le rôle irremplaçable de Michèle Roche, secrétaire générale de la Fondation Bru, dans l’essor du PBZ – elle avait été missionnée par Nicole Bru pour choisir un lieu où installer le Centre de musique romantique à Venise et en a supervisé, avec maestria, les travaux de restauration.
Du premier cycle « Les sources du romantisme français », à l’orée de la saison 2009-2010, jusqu’au cycle Reynaldo Hahn inauguré il y a quelques jours, que d’aspects oubliés de notre répertoire national ont été mis en lumière, à Venise bien sûr (où le Palazzetto a su au fil des ans gagner la confiance d’un public extrêmement fidèle), mais aussi par le biais de tout un réseau de théâtres, salles et festivals partenaires. Ceci lors de concerts ponctuels (le
Festival Piano aux Jacobins de Toulouse vient par exemple d’accueillir une « Nuit du piano romantique français ») ou d’une manifestation telle que le Festival Bru Zane à Paris qui parviendra à sa 8ème édition en juin prochain – Montréal accueillant quant à elle son 2ème Festival une quinzaine de jours plus tôt.
Quant aux publications, une trentaine de coproductions avec divers labels (dont Aparté, Alpha Classics, Warner, Timpani) et un total de 32 livres-disques (Opéra français, Portraits, Prix de Rome), d’une qualité musicale, éditoriale – esthétique aussi – rare, témoignent de l’ampleur de l’activité du PBZ dans les genres les plus divers. Aux disques et livres disques, s’ajoutent d’épais volumes (chez Symétrie à l’origine, Actes-Sud/PBZ depuis 2012), irremplaçables sources d’informations pour les mélomanes les plus curieux, auxquels sont venus se greffer plus récemment des titres en collection de poche (toujours chez Actes Sud/PBZ).
Alexandre Dratwicki © PBZ
On s’en voudrait d’oublier le site bruzanemediabase, véritable coffre au trésor de la musique romantique française, qui permet d’accéder librement à différents fonds numérisés (Bornemann, La Tombelle – à celui-ci on peut sans risque promettre un pic de consultation en fin d’année avec le portait du compositeur en 3 CD qui arrive bientôt ! – , Villa Medicis, Durosoir, Baillot, Marsick), à des actes de colloques, des articles de presse, des témoignages, des traités. Autant de documents qui permettent de mieux s’imprégner de l’esprit de l’époque des partitions que promeut le PBZ. Partitions que l’on peut à tout moment écouter sur la webradio (Bru Zane Classical Radio) lancée par le Palazzetto en 2016 (des extraits de disques y sont diffusés, certains concerts retransmis).
L’automne et le 10e anniversaire du Palazzetto s’accompagnent de parutions discographiques, à commencer par le
Faust de Gounod. Créer la surprise avec l’un des titres lyriques français les plus universellement célèbres au monde ? Le PBZ y est parvenu, et ce dès l’an passé, dans le cadre du bicentenaire Gounod lors d'un concert au Théâtre des Champs-Elysées, en proposant la
version originale avec dialogues (1859) de Faust, défendue par une équipe vocale idéale (Véronique Gens, Benjamin Bernheim, Andrew Foster-Williams, Jean-Sébastien Bou, etc.). Fruit de cette résurrection, l’enregistrement qui paraît tout juste montre l’ouvrage de Gounod débarrassé de l’amidon de la version 1869 ; il prend une jeunesse nouvelle sous la baguette d’un
Christophe Rousset particulièrement inspiré par ce répertoire.
Faust version 1859 : une manière de porter un regard nouveau sur un compositeur – a priori – connu. Cela a aussi été aussi le cas avec Cinq-Mars ou le Tribut de Zamora du même Gounod, Thérèse de Massenet, Les Barbares et Proserpine de Saint-Saëns mais, à côté de ces noms célèbres, que de complètes découvertes : Dante de Benjamin Godard – l’une des plus sensationnelles exhumations du PBZ – Renaud de Sacchini, Herculanum de David, Dimitri de Joncières ou Uthal de Méhul en sont quelques exemples. Lyriques. Car l’apport du PBZ aura aussi été de montrer la richesse de la musique instrumentale en France au XIXe : non !, tout n’a pas commencé en ce domaine avec la naissance en 1871 de la Société Nationale de Musique (dont il n'est pas un instant question, évidemment, de remettre en cause le rôle fondamental) ; sachons gré au PBZ de l’avoir rappelé et illustré, avec des ouvrages de Gouvy ou d’Onslow entre autres.
De ce travail d’exploration, ouvert à tous les genres, du piano à l’opéra, sans oublier le répertoire léger ( caf’conc inclus ! ), si important pendant la période couverte par le PBZ, un coffret anniversaire de 10 CD, intitulé « The French Romantic Experience », rend compte. Un titre en anglais protesteront quelques éternels râleurs ? Et oui, l’audience du PBZ dépasse largement la France et l’Europe – l’audience de Bru Zane Classical Radio le prouve, les Etats-Unis manifestent un grand intérêt pour la musique romantique française (et se placent même devant la France dans les statistiques d’écoute) ; il importe d’en tenir compte. On peut en outre faire confiance à Japon pour s’intéresser au répertoire du PBZ. Dix galettes, dix chapitres (
Opéra 1780-1830, Opéra 1830-1900, Opérette et café-concert, Cantate, Musique sacrée, Musique symphonique, Musique de chambre, Musique concertante, Piano, Mélodie) : ce coffret d’extraits offre un aperçu très complet des productions et des collaborations discographiques du PBZ depuis 2009 et permet de retrouver, entre autres, des interprètes tels que Hervé Niquet,
Marc Minkowski,
Michaël Spyres,
Jérémie Rhorer,
Laurent Campellone, le Quatuor Cambini-Paris,
Yann Beuron, Cyrille Dubois, Catherine Hunold,
Karina Gauvin, Kate Aldrich, Jodie Devos, Julie Fuchs,
Karine Deshayes, Elsa Dreisig, David Reiland, le Quatuor Ardeo,
Bertrand Chamayou, Romain Descharmes, Jonas Vitaud, François-René Duchâble, Emmanuel Ceysson et, bien évidemment,
Véronique Gens.
Véronique Gens & I Giardini @ PBZ
La présence de cette dernière, fidèle entre les fidèles du Palazzetto depuis le départ, s’imposait pour le concert vénitien des 10 ans à la Scuola Grande San Giovanni Evangelista, à quelques pas du Palazzetto, trop exigu pour accueillir le public nombreux de cette soirée événement. Au côté du superbe ensemble I Giardini (Pierre Fouchenneret, Pablo Schatzman, Léa Hennino, Pauline Buet et David Violi), lui aussi habitué des projets du PBZ, la soprano reprenait le programme « Nuits », déjà applaudi en d’autres lieux, où l’on découvre des mélodies françaises (remarquablement arrangées par Alexandre Dratwicki pour accompagnement de quintette avec piano, à l’exception de la Chanson perpétuelle de Chausson et du Nocturne de Lekeu, originellement conçus pour cet effectif).
Pareil choix témoigne d’une volonté de diffuser plus largement un répertoire qui, sous la forme voix et piano, demeure trop confidentiel. « Crépuscule. Nuit d’amour » - « Rêve. Nuit d’ailleurs » – « Cauchemar. Nuit d’angoisse » – « Ivresse. Nuit de fête » : le découpage du concert souligne une diversité d’atmosphères que renforce la présence des pages instrumentales qui parsèment le programme. Avec le clavier scintillant d’étoiles de David Violi – admirable pianiste, soliste tout autant chambriste, on ne redira jamais assez ! – , le Molto moderato du Quintette n° 1 op. 89 de Fauré ouvre idéalement la Nuit d’amour ... et la prégnance du chant de Véronique Gens dans le Nocturne de Lekeu et la verlainienne Lune blanche (n° 3 de la Bonne Chanson) de Fauré nous ouvre les portes d’un merveilleux voyage poétique.
Véronique Gens & I Giardini
La séduisante
Orientale de
Fernand de la Tombelle (1854-1928), pièce pour orchestre à l’origine, démontre une fois de plus l’importance de cet auteur dans le paysage musical français et introduit idéalement la Nuit d’ailleurs où, après le beau départ vers
L’île inconnue (des fameuses
Nuits d’été de Berlioz), Gens se tourne vers des terres musicales plus rares et délivre une ondoyante et envoûtante
Nuit d’Espagne de Massenet, avant que ne résonne le
Désir de l’Orient de
Saint-Saëns. Avec un goût parfait la chanteuse y joue la carte de l’exotisme, portée par un accompagnement de haut vol qui suggère – merveilleuse alchimie des timbres des cinq instrumentistes ! – un chatoyant horizon lointain ...
La célèbre
Chanson perpétuelle de Chausson et « Ceux qui, parmi les morts », n°3 des
Quatre Poèmes d’après l’« Intermezzo » de Heinrich Heine de Guy Ropartz, cycle génial et méconnu, forment la Nuit d’angoisse. Deux pièces dont Gens fait un moment d’une force bouleversante. Après ce coup de poing émotionnel on éprouve presque un peu de réticence à entrer avec le volubile
Molto vivace du
Quintette n° 1 de Widor dans la Nuit de fête. La chanteuse y montre un tout autre visage, simple et émouvant avec
La Vie en rose de Louiguy, piquant dans le « J’ai deux amants » de l’
Amour masqué de
Messager. Avant de conclure par
La Dernière Valse (1926) de Reynaldo Hahn : une musique entre
Je te veux de Satie et
Les chemins de l’amour de Poulenc ; une quintessence d’esprit français, servie avec tout le tact et l’art d’une grande dame du chant français.
La conclusion du récital de Véronique Gens tend la main à la suite du week-end puisque les deux concerts à venir inaugurent le Cycle
Reynaldo Hahn.
Le Quatuor Tchalik et Dania Tchalik © PBZ
La capacité du PBZ à faire confiance à de jeunes interprètes n’est plus à dire. On se souvient qu’en 2009, Bertrand Chamayou – à l’époque âgé de 28 ans et au commencement de la brillante carrière que l’on sait – avait participé à la soirée inaugurale du Palazzetto. Sa deuxième décennie d’activité commence, elle aussi, sous le signe de la jeunesse puisque la fratrie
Tchalik (
le Quatuor, photo, formé de Gabriel, Louise, Sarah et Marc, entre 20 et 30 ans,
et du pianiste
Dania, leur aîné d’une décennie) est invitée pour un programme tout entier occupé par Reynaldo Hahn et donné, comme le précédent, à San Giovanni Evangelista. C’est par l’intermédiaire de son professeur, Alexandre Brussilovsky (un disciple de Leonid Kogan), que Gabriel Tchalik a découvert au temps de ses études la
Romance en la majeur (1902). Elle ouvre la soirée sur un mode intimiste ; avec le complice Dania au clavier, le violoniste en offre une interprétation dont le charme, la tendresse et la fluidité emportent l’adhésion.
Œuvre tardive, le Quatuor n° 2 (1946), terminé un an avant la mort du compositeur, apparaît non moins convaincant. Dès l’attaque du Animé, les quatre archets s’unissent dans une respiration commune ; la couleur, le ton se révèlent d’une justesse parfaite. Avec un je-ne-sais-quoi de fantomatique, le bref Très mouvementé saisit littéralement pour son extraordinaire mobilité, avant un Posément. Très modéré dont les jeunes interprètes, totalement maîtres de la demi-teinte, font un moment de temps suspendu, rendu plus prégnant encore par l’irruption du Très vite conclusif, enlevé avec une belle intensité. Style, engagement, humanité du propos : cette interprétation porte la signature d’un des grands quatuors français de la nouvelle génération !
Le Quintette avec piano en fa dièse mineur (1921) est un opus particulièrement cher au cœur des Tchalik puisque c’est avec lui qu’en 2013 ils furent pour la première fois réunis tous les cinq sur scène. Une vieille connaissance donc, et cela s’entend : le Molto agitato e con fuoco initial vous happe avec une urgence (agitato, vraiment !) jamais brouillonne et montre un impeccable sens des transitions. Décanté, l’Andante central, dans lequel Hahn demande au 1er violon de beaucoup s’absenter (son retour n’en devient que plus merveilleux ...) exhale une poésie entêtante, avant un Allegretto final dont les instrumentistes cultivent le caractère grazioso avec une innocence aussi aérienne qu’émerveillée.
Voilà qui augure du meilleur pour l’enregistrement de ces trois œuvres (augmentées du 1er Quatuor) que les Tchalik nous promettent pour la fin du printemps prochain (sous le label Alkonost), au moment de leur concert à l’auditorium du Louvre dans le cadre du 8ème Festival PBZ à Paris.
Tassis Christoyannis © PBZ
S’agissant de Reynaldo Hahn et d’enregistrement, il en est un autre que l’on guette : celui des mélodies par
Tassis Christoyannis et Jeff Cohen. Annoncé pour le 20 octobre (sous label Bru Zane), ce coffret de 4 CD, fruit de vingt-cinq jours d’enregistrement au Palazzetto, rassemble 107 mélodies et constitue donc une quasi-intégrale d’un corpus dont on ne connaît que quelques titres. L’impatience de s’y plonger n’en devient que plus grande après avoir savouré un bouquet de vingt-cinq pièces interprétées par le duo Christoyannis-Cohen en conclusion du week-end des 10 ans du PBZ.
Après Benjamin Godard, Fernand de la Tombelle, Saint-Saëns et Gounod, les deux interprètes se font les avocats d’un autre pan méconnu du répertoire de la mélodie française (1). Rien de salonnard, ni de compassé dans leur approche : des trois extraits des Chansons grises (Chanson d’automne, L’Allée est sans fin, L’Heure exquise), qui ouvrent le récital, aux deux mélodies en dialecte vénitien (l’amoureuse Barcheta et Che pecà !) placées en conclusion, en passant par trois pièces en anglais tirées des Five Little Songs (sur des vers de Stevenson), le baryton grec séduit par son profond engagement. Il s’attache à saisir le caractère de chacun des morceaux, à le vivre, avec une dimension théâtrale assumée : élan et chaleur dans L’Automne (n° 10 des Rondels), émotion dans Trois Jours de vendange, véritable drame miniature, coquine sensualité dans le « tango habanera » Sous l’oranger, souffle immense dans Quand je viendrai m’asseoir (n° 5 des émouvantes Feuilles blessées sur des poèmes de Moréas) porté par un piano puissamment expressif.
Jeff Cohen & Tassis Christoyannis © PBZ
La mélodie est affaire de dialogue : Jeff Cohen n’accompagne pas, il fait corps avec chaque intention de son partenaire, tout en sondant la partie de clavier avec une science rare. Et les parties pianistiques des mélodies de Hahn recèlent bien des beautés – pour qui prend la peine de les faire sonner ! Merveille que la « basse infinie » de Paysage, l’immensité si bien suggérée de la voûte céleste dans Les Etoiles, les pleins et déliés de La Vie est belle ou encore le poids expressif – le sens – que Cohen donne aux ultimes notes graves d’Encor sur le pavé sonne mon pas nocturne ...
En bis, Si mes vers avaient des ailes et Fêtes galantes referment un récital aussi fervemment dégusté qu’applaudi par l’auditoire, dans le cadre parfait de la salle de concerts du Palazzetto.
© DR
Reste que le cycle Reynaldo Hahn se poursuit jusqu’au 26 octobre et que, jusqu’au 31, il est encore possible de découvrir l’exposition "Hahn-Proust-Fortuny" présentée par la Fondation Bru au Palazzetto (Jean-Yves Patte, son commissaire, a, rappelons-le,
signé une belle exposition « Reynaldo Hahn, la musique retrouvée » au musée de l’Opéra de Vichy l’an dernier) (2). Outre divers documents relatifs au musicien et à Proust, les amoureux de Venise y trouveront une remarquable série de photos prises vers 1890 et acquises par Hahn et Proust au début du XXe siècle (elles étaient destinées à un appareil de projection ; on ne parlait pas encore de diapositives ...). On a eu le plaisir de les découvrir en compagnie d’Eva de Vengohechea (petite-nièce du compositeur et dépositrice de son droit moral) et de Philippe Blay, musicologue, qui travaille en ce moment à un « Renaldo Hahn » à paraître à la fin de l’année prochaine chez Fayard. Rappelons pour conclure que Philippe Blay avait coordonné en mai 2011 à Venise un colloque autour de l’auteur de la
Carmélite dont les actes, réunis sous le titre « Reynaldo Hahn, un éclectique en musique », ont été publiés chez Actes Sud/Palazzetto Bru Zane en 2015.
Alain Cochard
Venise, Scuola Grande San Giovanni Evangelista, 20 et 21 septembre, Palazzetto Bru Zane, 22 septembre 2019 //
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(1) Tassis Christoyannis a également signé une anthologie de mélodies de Félicien David chez Aparté, mais accompagné par Thanassis Apostolopoulos (AP 086)
Gala des 10 ans
Œuvres d’Offenbach, Lemoyne, Chaudoir, Joncières, Gounod, Halévy, Saint-Saëns, Barbier, Méhul, Audran, Pierné, Godard, Hervé & Lachnitz
Avec Véronique Gens, Lara Neumann, Ingrid Perruche, Chantal Santon Jeffery, Judith van Wanroij, Marie Gautrot, Rodolphe Briand, Cyrille Dubois, Edgaras Montvidas, Flannan Obé, Olivier Py, Tassis Christoyannis, Antoine Philippot, Pierre Cussac (accordéon) et Vincent Leterme (piano), Emmanuel Ceysson (harpe), Orchestre de Chambre de Paris, Chœur du Concert Spirituel, dir. Hervé Niquet / Mise en espace : Romain Gilbert
7 octobre 2019 – 20h
Paris – Théâtre des Champs Elysées
Cycle Reynaldo Hahn (1874-1947), de la Belle Epoque aux Années Folles
Jusqu’au 26 octobre 2019
Venise - Palazzetto Bru Zane
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Photo (Quatuor Tchalik) © PBZ
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