Elle en a subi des visions pas toujours inspirées depuis la lecture littérale et éclairante de Patrice Chéreau, cette Tétralogie. Bob Wilson y applique son système avec un bonheur certain, et se souvient en fait de la grande leçon de dépouillement et d’atemporalité dont Wieland Wagner avait fait la devise du Neues Bayreuth.

Eclairages magiques, célébrations ritualisés, costumes – personnages, ceux qui ont déjà vu cette production d’une esthétique renversante lors des spectacles de l’Opéra de Zürich savent que le metteur en scène a réussis où tant ont échoué.

On attend presque autant la performance de l’Orchestre de Paris et de Christophe Eschenbach que la redécouverte de ce Ring esthétisant, d’autant qu’à un Wotan prés la distribution s’annonce prometteuse.

Richard Wagner, L’or du Rhin, les 19, 23, 25 octobre et le 1er novembre et La Walkyrie, les 21, 27, 30 octobre et le 5 novembre, Théâtre du Châtelet

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Portfolio de mise en scène (5 photos)

Photo : Suzanne Schwiertz