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  • Après "Les voix et le luth" et "Le chant des oyseaulx", voici le troisième et dernier épisode de la la web série consacrée à la musique de la Renaissance initiée par l'Ensemble Clément Janequin et scénarisée par Vincent Bouchot ; "L'ancien français".

    Voir les trois épisodes 

    27 Avril 2021
  • Après Ingrid Perruche dans les Merveilles de l’Opéra de C.-F. Panard, au tour de Laurent Naouri de répondre à l’appel des Lunaisiens et d’aborder un autre poète et chansonnier français : Adam Billaut (1602-1662), surnommé le «Virgile au rabot ». C’est en 1644 que Maître Adam – « fameux poëte et fameux menuisier » selon Corneille, qui lui a consacré un sonnet – écrivit « Aussitôt que la lumière ». Cette page, selon Arnaud Marzorati, « incarne toute la noblesse de la grande chanson à boire ; répertoire bachique qui nous révèle que grands vins et grandes voix ont toujours eu le plaisir de se réunir pour partager la joie de l'ivresse artistique. Une ivresse modérée, savante qui se retrouvera également dans le Caveau français du XVIIIe siècle, où des chansonniers comme Crébillon, Rameau ou Casanova entonneront à leur tour des airs sérieux et précieux à la gloire de la "Dive Bouteille". Enfin, tous les grands opéras s'abreuvent du plaisir de la "chanson à boire" : de Lully au Faust de Gounod, on retrouve dans nos plus belles pages du répertoire lyrique l'esprit et la saveur de l'œuvre d'Adam Billaut. »

    Ce cycle de vidéos est disponible sur la page Facebook des Lunaisiens, où Arnaud Marzorati propose par ailleurs pendant tout le confinement une petite chronique sur la riche histoire de la chanson.

    Plus d’infos sur les Lunaisiens

    Page Facebook des Lunaisiens

    Musique en confinement

    05 Mai 2020
  • Le séjour de Bach à la cour de Köthen (de la fin 1717 à avril 1723) fait figure d’âge d’or pour la musique instrumentale. C’est selon toute vraisemblance vers 1722 qu’il écrivit son unique ouvrage pour flûte solo : la Partita en la mineur.
    Transcripteur très actif, d’auteurs italiens en particulier, Bach aura ensuite été beaucoup arrangé, pour piano en particulier, au XIXe et au début du XXe siècle (par Liszt et Busoni entre autres). Plus près de nous, Gustav Leonhardt n’a pas résisté au plaisir d’adapter pour le clavecin la fluide Allemande introductive du BWV 1013, qu’Olivier Fortin nous offre de son confinement bourguignon.

    Parmi les derniers enregistrements d’Olivier Fortin (chez Alpha Classics), rappelons une belle anthologie François Couperin et un original et dépaysant programme Routes du café, avec les voix de Hana Blazikova, Reinoud Van Mechelen, Lisandro Abadie et l’ensemble Masques. Toujours au côté de celui-ci, l'interprète a récemment signé un programme de concertos à deux clavecins de Bach (BWV 1060, 1061 et 1062) et Pergolesi avec la complicité de son collègue Emmanuel Frankenberg.

    Plus d’infos sur Olivier Fortin et l’Ensemble Masques

    Musique en confinement

    12 Avril 2020
  • Nous sommes de l’ordre de Saint Babouyn de Loyset Compere (1445-1518)
    par l'Ensemble Clément Janequin
    .
    Extrait du programme Les plaisirs du palais, banquet musical palindromique
    franco-flamand écrit pour quatre voix et luth.
    L'Ensemble Clement Janequin est dirigé par Dominique Visse.
    Plus d'infos sur http://www.satirino.fr/fr/artists/ensemble-clement-janequin

    Paroles de la chanson : 
    Nous sommes de l'ordre de Saint Babouyn
    L'ordre ne dit mye de lever matin
    Dormir jusqu'a prime Et boire bon vin
    Et din din din...
    Et dire matines sur un pot de vin
    A nostre diner le beau chapon gras
    La soupe au jaunet comme au mardi gras
    La pièce de boeuf et le gras mouton
    Et don don don....
    Et voila la vie que nous demandons
    A nostre gouter le bon vin clairet
    La belle salade au harenc soret
    Pastés de pigeons sisont de saison
    Et don don don ...
    Et voila la vie que nous demandons
    A nostre souper les connys rotis
    Faisans et butor et aussi perdrix
    Poussins a l'eau rose et force chapons
    Et don don don...
    Et voila la vie que nous demandons
    Et après souper le beau hypocras
    La tourte sucrée au fromage gras
    Les poires confites en plusieurs façons
    Et don don don ...
    Et voila la vie que nous demandons
    A notre coucher nous aurons blancs draps
    Et la belle fille entre nos deux bras
    Les tetins poignans, la motte du con
    Et don don don ...
    Et voila la vie que nous demandons
    Et quand ce vint l'eure qu'on sonne minuit
    Et fille s'eveille pour prendre déduit
    Le compagnon saute chassant a son con
    Et don don don ...
    Et voila la vie que nous demandons
    A notre lever les beaux instruments
    Trompettes et clairons, tambourins d'argent
    Enfants sans soucis jouant du bedon
    Et don don don
    Et voila la vie que nous demandons.
     

    19 Mars 2017
  • King Kong par l'Ensemble Télémaque.
    Une terre sauvage et inexplorée, un monde perdu et primitif, propre à faire frémir l’imaginaire. Lorsque les explorateurs découvrent Skull Island, la jungle qui s’ouvre devant eux lève le voile sur celui qui va devenir l’icône absolue du cinéma fantastique : King Kong.
    Sorti en 1933, le film d’Ernest Schoedsack reste une fable intemporelle autour du thème de la belle et la bête. D’une technicité sans égale dans l’histoire de l’animation, il a durablement marqué et terrorisé des générations de spectateurs, chacun gardant en mémoire ces scènes où l’actrice Fay Wray est emportée par le gorille au sommet de l’Empire State Building !
    Pour ce ciné-concert interprété par les membres de l’Ensemble Télémaque et des chœurs amateurs, Raoul Lay offre une partition qui réinvente avec gourmandise l’univers de ce grand film d’aventure. En conjuguant les voix aux instruments acoustiques, électriques et aux sons électroniques, il redonne toute sa force sonore à ce chef-d’œuvre extravagant.

    Avec l'Ensemble Télémaque, Raoul Lay, composition et direction, Brigitte Peyré, soprano, Choeur Amateur Sous la direction de Marianne Suner, avec l’Ensemble Vocal de l’Enéide de Maurepas (dir. Caroline Petitjean- Tomba).

    Concert donné dans le cadre du Festival d'Ile-de-France. Plus d'infos sur www.festival-idf.fr

     

    06 Octobre 2015
  • Accademia Del Piacere - Aux portes de grenade
    Moaxajas et romances espagnols.
    Œuvres de la renaissance espagnole : Cristóbal de Morales, Miguel de Fuenllana, Pedro Guerrero, Diego Pisador...

    Pour sa première venue en France, l’ensemble espagnol Accademia del Piacere nous fait revivre la Reconquista et les guerres qui opposèrent les royaumes chrétiens d'Aragon et de Castille à celui de Grenade.
    Si celles-ci marquent la fin de la présence musulmane comme entité politique indépendante en Espagne, force est de constater que par-delà les frontières et les confrontations, les échanges culturels perdurent. Ils forment un socle musical commun qui, aujourd’hui encore, se fait entendre de la lointaine Syrie aux rivages andalous.

    Sous la haute voûte du frigidarium des Thermes de Cluny, le dialogue entre formes poétiques arabes et espagnoles s’installe. Aux moaxajas inventées en al-Ándalus par le poète aveugle Muqaddam ibn Muáfa al-Qabrí répondent les romances espagnols, hérités des chansons de geste en langue castillane.
    Nous nous laissons saisir par les voix de Mariví Blasco et de Begoña Olavide, par la magie du lieu et de l’instant, émus par cet héritage séculier qui transcende les dissensions les plus contemporaines.

    Concert donné dans le cadre du Festival d'Ile-de-France. Plus d'infos sur www.festival-idf.fr

     

    21 Septembre 2015

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