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  • Du dimanche 6 septembre au samedi 31 octobre, 18 rendez-vous qui reflètent la diversité des formes artistiques : le répertoire de la voix, la création musicale d’aujourd’hui, la danse contemporaine, le spectacle jeune public…

    Programme complet : https://bit.ly/RoyaumontFestival2020

    23 Août 2020
  • « Un concert merveilleux » commenta un contemporain d’Aliotti en découvrant Il trionfo della morte per il peccato d’Adamo (1677)de Bonaventura Aliotti (vers 1640-vers 1690). On le conçoit sans mal en écoutant le lamento d’Eve « Discioglietevi, dileguatevi » (Dissolvez-vous, libérez-vous), morceau d’une rare prégnance ici chanté par Capucine Keller, par lequel Adam n’écoutant plus la voix de la Raison cèdera aux charmes d’Eve ...

    On aurait dû retrouver Les Traversée baroques en juin au Festival du Haut-Jura, annulé comme tant d’autres. Ce n’est que partie remise, l’ensemble sera présent dans un programmation surprise du Haut-Jura les 19 et 20 septembre prochains, avec entre autres des pages du Polonais Kaspar Förster. Quant au Trionfo d’Aliotti, il est programmé le 25 octobre en clôture du Festival de Lanvellec.

    Plus d’infos sur Les Traversées baroques

    26 Mai 2020
  • Après Ingrid Perruche dans les Merveilles de l’Opéra de C.-F. Panard, au tour de Laurent Naouri de répondre à l’appel des Lunaisiens et d’aborder un autre poète et chansonnier français : Adam Billaut (1602-1662), surnommé le «Virgile au rabot ». C’est en 1644 que Maître Adam – « fameux poëte et fameux menuisier » selon Corneille, qui lui a consacré un sonnet – écrivit « Aussitôt que la lumière ». Cette page, selon Arnaud Marzorati, « incarne toute la noblesse de la grande chanson à boire ; répertoire bachique qui nous révèle que grands vins et grandes voix ont toujours eu le plaisir de se réunir pour partager la joie de l'ivresse artistique. Une ivresse modérée, savante qui se retrouvera également dans le Caveau français du XVIIIe siècle, où des chansonniers comme Crébillon, Rameau ou Casanova entonneront à leur tour des airs sérieux et précieux à la gloire de la "Dive Bouteille". Enfin, tous les grands opéras s'abreuvent du plaisir de la "chanson à boire" : de Lully au Faust de Gounod, on retrouve dans nos plus belles pages du répertoire lyrique l'esprit et la saveur de l'œuvre d'Adam Billaut. »

    Ce cycle de vidéos est disponible sur la page Facebook des Lunaisiens, où Arnaud Marzorati propose par ailleurs pendant tout le confinement une petite chronique sur la riche histoire de la chanson.

    Plus d’infos sur les Lunaisiens

    Page Facebook des Lunaisiens

    Musique en confinement

    05 Mai 2020
  • Le séjour de Bach à la cour de Köthen (de la fin 1717 à avril 1723) fait figure d’âge d’or pour la musique instrumentale. C’est selon toute vraisemblance vers 1722 qu’il écrivit son unique ouvrage pour flûte solo : la Partita en la mineur.
    Transcripteur très actif, d’auteurs italiens en particulier, Bach aura ensuite été beaucoup arrangé, pour piano en particulier, au XIXe et au début du XXe siècle (par Liszt et Busoni entre autres). Plus près de nous, Gustav Leonhardt n’a pas résisté au plaisir d’adapter pour le clavecin la fluide Allemande introductive du BWV 1013, qu’Olivier Fortin nous offre de son confinement bourguignon.

    Parmi les derniers enregistrements d’Olivier Fortin (chez Alpha Classics), rappelons une belle anthologie François Couperin et un original et dépaysant programme Routes du café, avec les voix de Hana Blazikova, Reinoud Van Mechelen, Lisandro Abadie et l’ensemble Masques. Toujours au côté de celui-ci, l'interprète a récemment signé un programme de concertos à deux clavecins de Bach (BWV 1060, 1061 et 1062) et Pergolesi avec la complicité de son collègue Emmanuel Frankenberg.

    Plus d’infos sur Olivier Fortin et l’Ensemble Masques

    Musique en confinement

    12 Avril 2020
  • Étrange destinée que celle de l’arpeggione, instrument inventé en 1823. Connu également sous le nom de « guitare d’amour », l’arpeggione est en fait une guitare munie d’un chevalet, tenu entre les genoux comme un violoncelle et joué avec un archet. L’instrument connut un certain succès durant une dizaine d’années, mais, curieusement quasi rien n’est conservé de son répertoire spécifique si ce n’est le chef-d’œuvre absolu qu’est la sonate que lui dédie Franz Schubert en 1824.
    C’est autour de cette célèbre sonate que Guido Balestracci et les musiciens de l’Amoroso ont construit une délicieuse Schubertiade, réunissant autour de l’arpeggione et du piano, la voix et les guitares qui s’approprient tout un répertoire empruntés aux Lieder du compositeur viennois.
     
     
     
    21 Janvier 2020
  • Nouvelle production de l'Opéra National de Paris, Il Primo Omicidio s'inspire du mythe d'Abel et Caïn. René Jacobs (direction musicale), Romeo Castellucci (mise en scène), Kristina Hammarström (Caïn), Olivia Vermeulen (Abel), Birgitte Christensen (Eve), Thomas Walker (Adam), Benno Schachtner (voix de Dieu), Robert Gleadow (voix de Lucifer), B'Rock Orchestra. Du 26 janvier au 23 février 2019.

    22 Janvier 2019

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