17 volumes au total : qualifier de monumentale l’intégrale de la musique pour clavier de Jean-Sébastien Bach dans laquelle Benjamin Alard est lancé depuis 2018 relève de l’euphémisme, d’autant qu’au soin musicologique que l’artiste apporte à son approche, s’ajoute une attention toute particulière à l’instrumentarium utilisé ; la plénitude et la maturité de son interprétation n’en ressortent qu’avec plus d’évidence. Le volume 8 « Köthen, 1717-1723 – Pour Maria Barbara » (au clavecin et au clavicorde) est sorti en mai dernier ; B. Alard est donc parvenu au milieu d'une entreprise qui se poursuivra au printemps prochain avec le volume 9 « Köthen, les années heureuses » (sortie prévue le 3/05/24).
 

En attendant, c’est à l’orgue que l’on retrouve l’artiste, sur le Blumenroeder du Temple du Foyer de l’Âme, le 11 novembre prochain, dans un florilège de pages de jeunesse maître allemand, toccatas, fugues et variations (BWV 912a, 578, 577, 767, 540). « Bach donne dans les œuvres de ce programme un des plus beaux aspects de l’assimilation des styles qu’il a pu entendre chez les maîtres connus à l’époque, Georg Böhm, Johann Adam Reincken, Johann Pachelbel et Dietrich Buxtehude », souligne B. Alard à propos de pièces qui figurent dans les volumes 2 et 5 de son intégrale. Bref, un programme idéal pour réchauffer le cœur et faire oublier la grisaille automnale. Attention le rendez-vous (en entrée libre) est fixé à 12h30 !