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Marie-Laure Garnier, Clément Mao-Takacs et le Secession Orchestra à l’Auditorium du Louvre (Replay) – Bonheurs italiens
Clément Mao-Takacs © Sophie Crepy
Après l’Italie perçue par deux musiciens étrangers, les auteurs de la péninsule sont à l’honneur cette fois, avec des noms illustres (Puccini, Mascagni) et d’autres moins souvent programmés (Respighi, Casella, Tosti et Dallapiccola). L’entente de Marie-Laure Garnier (photo) et de Clément Mao-Takacs n’est plus à dire. Elle se confirme ici, autant que le talent d’une des plus prometteuses jeunes voix françaises du moment qui, une fois de plus, touche par la richesse de son instrument et sa justesse d’expression. Les airs « Voi lo sapete, o mamma » (Cavalleria Rusticana) et « Sola, perduta, abbandonata » (Manon Lescaut) ou, plus rares, les quatre Canzoni d’Amaranta de Tosti (finement orchestrées par Clément Mao-Takacs) en témoignent.
Face à ces bonheurs vocaux, la partie instrumentale du concert n’est pas en reste. Respighi ne se réduit pas aux Fontaines et aux Pins de Rome : sous une battue vivante et fouillée, le merveilleux Trittico botticelliano révèle une infinité de nuances et de détails, qualités qui distinguent tout autant l’Intermezzo de Cavalleria Rusticana. On ne cède pas moins à la prégnance poétique de la Piccola Musica notturna de Dallapiccola, aux caractères fermement dessinés des savoureux Pupazzetti d’Alfredo Casella ou de chacun des volets de l’heureuse et tendre Sonata per orchestra da camera de Nino Rota.
Alain Cochard
(1) www.concertclassic.com/article/clement-mao-takacs-et-le-secession-orchestra-lauditorium-du-louvre-lumineuse-energie-compte
Concert capté à l’Auditorium du Louvre le 9 décembre 2020 et disponible en replay sur : www.louvre.fr/novecento-report
Photo © Cédric Martinelli
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